"Would you send me an angel"

Santa Barbara ... une ville dont je connaissais à peine l'existence il y a quelques mois de cela . Il faut dire, que j'ai toujours été attiré par les grandes villes, certainement parce que j'y étais née . Mais je devais admettre que l'endroit où j'allais faire mes études et ou je résidais actuellement me plaisait beaucoup . On pouvait y trouver calme et sérénité mais si l'on voulait un peu se dégourdir les jambes, il y avait des tonnes d'endroit à découvrir .
J'étais ravis d'être ici, ça m'apaisait... Malgré le fait que j'aimais beaucoup New York, je commençais à me lasser de cette routine qui c'était intégré dans mon quotidien . Tout semblait tellement superficiel là bas et puis il faut dire qu'il y a un an et demi je serai parti n'importe où, du moment que c'était loin de San Francisco . Oui on aurait put penser que j'avais été lâche, peureuse mais je n'en retenais rien . C'était beaucoup mieux pour et pour tout le monde d'ailleurs ! Ça m'avait permis d'oublier un peu mes actions et de me recentrer sur moi même car la personne en question il m'était tout simplement impossible de l'oublier . J'avais trop vécu de choses avec lui, j'avais trop aimé et tant souffert mais si c'était à refaire, je n'hésiterai pas une seule seconde . A vrai dire, j'aimerai tellement remonter dans le passé, arriver aux moments où je pouvais encore sentir sa peau contre moi, où je caressais ses lèvres avec les miennes : tous nos moment de tendresses et de passions étaient restés gravés dans ma mémoire comme si cela c'était passé la veille . Il me passionnait, il m'époustouflait et désormais, lorsque je ferme mes yeux quelques instants, je peux encore le voir me faire son sourire ravageur pour lequel je n'opposais aucune résistance .

Après une année sabbatique, j'avais décidé de reprendre mes études tranquillement mais loin de New York et de toute cette civilisation . Mon père m'avait donc suggéré Santa Barbara, il y avait une grande Université de renoms où je pourrais étudier tranquillement, pouvant plus ou moins repartir à zéro . Oui mes parents n'appréciaient pas forcément celui que je considérais comme ma vie, seulement je n'en avais rien à cirer . J'avais réussit à plus ou moins les convaincre de l'apprécier mais voyant qu'il m'avait fait du mal à nouveau et cette fois ci pas qu'un peu, ils étaient intransigeant envers lui .
Aussitôt que je leur fis parvenir une réponse positive et que ma candidature fut déposé et accepté, mes parents avaient décidé de m'acheter un appartement au bord de la plage et pas très loin de Waylon ce qui était tout de même pratique, je n'aurai pas eu le courage de chercher moi même pour être franche . Cela faisait donc une semaine et demi que j'étais dans cet endroit paradisiaque et je m'y sentais vraiment bien, j'avais même l'impression d'être en vacance !

Il était donc 11h ce matin lorsque mes yeux s'exposèrent enfin au jour . J'étais tranquillement allongé entre deux coussins émergeant tout doucement de mes rêves ou plutôt de mes cauchemars. Appréciant le contact du soleil sur ma peau doré, je ne voulais plus quitter mon lit. Dix minutes plus tard, après avoir jeté un coup d'oeil sur mon portable, je me leva doucement et histoire de bien me réveiller je fila sous la douche . Je me déshabilla et remonta mes cheveux -désormais châtain/brun- en un chignon afin de ne pas les mouiller . Allumant l'eau tiède, je laissa l'eau couler sur mon corps a tel point que je me serai presque rendormi . Étant resté un bon moment sous la douche et le bout de mes doigts étant légèrement flétrit, j'enroulai une serviette autour de mon corps regardant mon visage dans le miroir . J'étais plutôt jolie, mais je trouvais que j'étais l'ombre de moi même, je ne retrouvai pas la pétillante Lynoa d'il y a un an et demi . Tant bien que mal je mit une petite touche de mascara, un peu de blush histoire d'illuminer mon teint et de me donner bonne mine ainsi qu'un rouge à lèvres un peu coloré pour donner un peu plus de pep's . Dernière touche, je défis le chignon et lâcha mes cheveux.
Maintenant il ne me restait plus qu'à m'habiller même si je n'avais pas en tête de sortir mais je n'aimais pas rester en pyjama chez moi sauf quand je suis malade, dans ce cas c'est différent . Après mure réflexion je me décida à prendre un jean noir brut, un jolie haut à fleur beige et noir ainsi que des talons puisque j'étais très souvent en talons ce qui donnait ça . Il était déjà une heure de l'après midi et je commençais à avoir un petit creux . Aussitôt dit, aussitôt fait, je me confectionna rapidement un sandwich digne de ce nom .
Une fois finit, j'eus envie d'aller faire un petit tour en ville histoire de découvrir un peu ce qu'il se passait et puis j'avais rapidement entendu que c'était la "semaine de la musique" et qu'il y avait des petits concerts en pleine rue . Moi qui adorait le son, j'allais surement apprécié . Je pris rapidement mon sac ainsi que mon portable sans pour autant prendre les clés de ma voiture puisque j'étais à quelques minutes du centre ville .

J'étais donc arrivé dans le centre ville et tout se confirmé : cela bougeait pas mal . La fête était et la bonne ambiance étaient au rendez vous . En marchant dans les ruelles, une musique attira mon attention, une musique que je connaissais bien et que le jeune homme interprétait très bien . Le mini concert était sur une grande place très jolie et je m'avança un peu dans le foule histoire d'être proche du chanteur et de son groupe . J'écoutais la chanson attentivement, un regard toujours mélancolique et puis jetant mon regard un peu partout je vis au dessus de mon épaule quelqu'un que je n'aurai jamais imaginé voir . Tout de suite mon regard s'illumina, comme si j'avais vu un ange, c'était lui . Je l'aurai reconnu entre mille mais tout d'un coup je me sentis vraiment stressé ne sachant pas comment réagir . Je reposa mon regard vers les joueurs, alors que je commençais à avoir chaud . La raison était simple, je stréssais, j'angoissais, je ne savais même plus comment réagir ni quoi faire . Peut être avais je eu une illusion ?
Prise de panique, je me retourna brusquement et me retrouva face à lui . Il était la, en face de moi . J'aurai voulu le toucher pour voir si c'était vrai, j'aurais voulu l'embrasser rien que pour me ressentir à nouveau cet électricité dans mon corps . Ma bouche entre ouverte, je le scrutais quelques secondes . Il avait changé, il était encore plus merveilleux qu'il ne l'était auparavant . J'avais changé aussi, je n'étais plus blonde mais brune . Respirant de plus en plus fort et mon coeur battant à mille à l'heure, je posa instinctivement ma main sur mon ventre afin d'essayer de me calmer . Tout cela dura quelques secondes et pourtant j'aurai voulu que ça dure une éternité mais prise de panique et ne pouvant pas sortir un mot je me résigna à sortir un peu du groupe pour aller juste un peu plus loin histoire de prendre l'air . Il avait dut très certainement remarquer ma réaction, il avait toujours le même pouvoir d'attraction sur moi, nous étions des aimants, nous étions fait pour nous aimer .

Comme tous les mardis après-midi, les terrasses de la ville s’agité. Les gens sorte de chez eux, pour aller les voir les mini-concert organisé un peu partout dans la ville. Les demoiselles étant elle aussi de sortie, j’avais décidé que le mardi après-midi, je n’avais pas cours. Mon conseiller ne serais surement pas d’accord, mais qu’importe, je m’en foutais bien. Je voulais juste me changer les idées, me détendre, et essaie, en vain, de l’oublier une fois de plus… Les cours du mardi matin, ce terminé aux alentour de midi, ce qui était une heure convenable. Mais comme mon estomac commencé a réclamer a manger a partir de onze heure et demie, j’avais décidé de ne pas aller au dernier cour de la mâtiné. Une fois de plus, mon conseiller n’apprécié pas, mais je m’en foutais pas mal.

Pile poil, le temps de passer chez moi, de casser la croûte de prendre ne bonne douche et de me changer avant de repartir sur les terrasses animés. J’avais depuis longtemps oublié l’idée d’avoir un chauffer, mon père en avait un, les pères de mes amis aussi, et mes amis eux même en possédé. Je trouvais ca inutile. Surtout que conduire était pour moi une choses agréable que j’apprécié particulièrement. Voiture, ou moto, peut importe pour autant que j’ai cette sensation de vitesses tant apprécié. Le blouson de cuir enfilé, le casque fixé sur mon petit crâne blond, j’enjambé le bolide et partit sur les chapeaux de roue. Il ne me fallut qu’une dizaine de minute pour travers tout un quartier de New York, en moto on se faufilait aisément, et même si a cette heure le trafic était dense, j’ai pu atteindre mon but rapidement.
Une fois dans l’immense loft qui me sert de demeure, j’ai demandé bien gentiment, bien poliment a la « bonne » de me préparer de quoi manger rapidos. Le temps d’une douche et cela devait être prêt. J’avais une fois de plus oublié le nom de cette femme qui partageait mon quotidien, qui lisser les plis de mes draps, qui enlevé la croute de mes sandwich et qui me lavé mes affaires sale. Mais qu’importe, pour les ordres y’as pas vraiment besoin de prénom.

Je sauté dans la douche, laissant l’eau pratiquement froide couler le long de mes… bras musclé, de mes abdos si bien dessiné et de… Ouais, bref le long de mon corps de dieux grec. Après mettre laver, je m’aspergeais exagérément de parfum. Pas n’importe lequel, le Jean Paul Gauthier, celui que j’avais toujours porter, et que les femmes avait toujours aimé. Un parfum fort, mais envoutant, comme moi. Restée plus qu’a me vêtir. Et comme si de rien n’était je suis sortie de la salle de bain entièrement nue, la bonne étant occupé dans la cuisine, elle ne vit rien. Et puis même, je m’en foutais pas mal, je suis pas pudique après tout. J’ai retourner la moitié de mes affaires, pour finalement en sortir un jeans, abimé a quelques endroit, un débardeur noire et une chemise blanche que je mettrais par-dessus. Des chaussure d’homme, de ville, de belles chaussure, et j’était fin prêt après avoir arrangé le bordel de cheveux…
Je suis a la cuisine, et j’ai trouvé mon plateau repas. Divers sandwich avec divers parfum préparé avec soin, un grand verre de jus d’orange, pressé maison, et un petit muffin encore tout chaud. J’ai remercier la bonne, la bouche pleine. Qui as dit que je n’était point éduqué ?

Encore une dizaine de minute plus tard, et je me trouvais assis a une terrasse, en face du petit concert. Le groupe d’aujourd’hui n’était pas super intéressant, mais j’avait trouver une charmante compagnie pour me distraire. Une jolie blonde qui depuis mon arriver n’avait cesser de m’observer. Je sentais ses yeux, posé sur moi. Elle était enfin venue me voir, et tout bonnement c’était installé a mes coté. Un bras autour de ses épaules, elle c’était lové contre moi. On aurait dit un petit couple, sauf qu’avec elle c’était hors de question. Déjà parce qu’elle n’avait pas grand-chose dans le crane, et que sa personnalité ne plaisait point du tout…
Mais mon œil fut attiré par toutes autres choses, par une autre personne en fait… Je rêvé, y’avais pas d’autre possibilité. C’Était pas elle, c’était clairement impossible. Néanmoins ma main ce crispa autour de mon verre, que je reposé avec force sur la petite table en fer. Je me levais brusquement, bousculant au passage celle qui était dans mes bras deux minutes plus tôt. Je la cherchais des yeux, fallait que je soit sur, fallait que je sache si c’était bien elle, ou pas. Bousculant au passage plusieurs personnes, je me faufilait dans la foule. A la recherche d’une… D’une brune ouais, avec la tête de MA Lynoa. Brune, c’était idiot, elle ne pouvait être brune. Elle était depuis toujours blondes comme les blés.
Je me suis arrêter a quelques mètres, ayant retrouvé cette mystérieuse femme. Les poings serré, crispé, mon cœur ce mit a battre aussi fort qu’une basse sur lequel on ce déchaine. Et je me suis approché, maintenant face a elle j’en avait la certitude. C’Était elle. Lynoa. Elle avait eu beau changer de couleur de cheveux, je l’aurais reconnu entre milles, c’était elle, et personne d’autre. C’Était la seule a avoir cette chose si particulière.
Durant une fraction de secondes, mon cœur c’est arrêté de battre. Qu’Est-ce qu’elle faisait la, a Santa Barbara ?! Malgré moi je suis rester comme pétrifié, bloqué, incapable de faire quoique ce soit et pourtant… Aucun mot ne pouvait qualifier sa beauté, elle était incroyable même en brune. Surtout en brune d’ailleurs, ca lui allait si bien… Je voulais passer ma main dans ses cheveux, enroulé une mèche autour de mon doigt, et pourtant ma main ne bougea pas. Le temps s’arrêta autour de nous, je ne pouvait détaché mes yeux d’elle, ayant peur que durant un instants, elle ne disparaisse. Je rêver peut-être, les résidu de drogue n’avait pas disparu et je la voyais la devant moi. Il n’y avait qu’un seul moyen pour arrêter de rêver, la toucher, la serrer contre moi… Un instant plus tard et elle avait disparu.
Je l’ai chercher des yeux, avant de quitter la foule moi aussi pour retourner m’assoir a la table, ou l’autre fille m’attendais encore.
Je me suis assis, j’ai attrapé mon verre et but cul sec les quelques dernière gorgée de Whisky. La fille se colla a moi, prête a venir dans mes bras, sous le choc, je ne bougea point et la laissa faire.

"Would you send me an angel"

Je n'avais pas forcément prévu de sortir aujourd'hui tout simplement parce que l'envie n'était pas la . L'envie n'était plus la d'ailleurs . Cela faisait désormais 1 an et demi que je me sentais comme dans un autre monde, un univers que je m'étais crée seulement pour échapper à la réalité . Moi qui habituellement était pétillantes, charmante, souriante, pleine de vie; je n'étais désormais plus que l'ombre de moi même . J'avais beau tourner la situation dans tous les sens, il m'était impossible de l'oublier, c'était hors de ma porté . J'en avais fait des choses qui relevaient du courage pourtant, mais cette fois ci rien ne fonctionnait peut être parce que justement je ne le voulais pas .
La veille, en cherchant un papier je fis tomber malencontreusement une boite d'une de mes étagères . Qu'est ce qu'il y avait à l'intérieur ? Toute les photos de mon passé, de mes moments de gloires mais surtout beaucoup de photos de l'homme pour qui j'aurai fait n'importe quoi . Il semblait tellement inaccessible et pourtant, en un rien de temps nous avions été pris d'une passion et d'un amour intense l'un envers l'autre . Regarder ces photos m'avait fait mal c'est certain, j'avais un point au coeur qui ne partait pas et pourtant cela me faisait tellement du bien en même temps ... Je pouvais le voir à nouveau sourire, rigoler ou tout simplement le voir réfléchir .

Au final, après mure réflexion et après avoir mangé un petit quelques choses histoire de le pas tomber en hypoglycémie, je décida d'aller faire un tour en ville . J'avais vu une affiche à prêt de chez moi qui nous informait que la semaine de la musique avait commencé et ça me semblait être une bonne idée d'aller y faire un tour . Je verrai du monde, j'écouterai un peu les nouvelles compositions et puis je pourrai profiter du beau temps tout simplement . Sortant de mon appartement à toute vitesse, j'entrepris ma petite marche en talon même si pour moi c'était un peu comme des baskets ! Je pouvais tout faire avec, courir, marcher sous la pluie ... cela ne m'empêchait en rien .
Après environ dix minutes de marches, j'arrivai sur la place centrale et tout de suite, une musique attira mon attention, je décida donc de me frayer un chemin tant bien que mal à travers la foule afin de voir un peu ce qu'il se passait . Écoutant la musique, mon regard bascula vers une personne l'espace d'une seconde . Je crus d'ailleurs rêver et tout de suite, je me mit à pincer ma peau histoire de voir si je ne dormais pas toujours . Apparemment non, mais je n'étais toujours pas convaincu . Prise de panique et mon coeur sortant presque de ma poitrine, je me retourna brusquement et me retrouva face à lui . Ezraël . Le seul et l'unique, l'irremplaçable même ! Je le scrutais quelques secondes même si je connaissais chaque détails de son visage et de son corps à la perfection . J'avais crut être en plein rêve, ce n'était pas possible ! Je rêvais forcément ! J'aurai tellement eu envie de pouvoir le toucher à nouveau, histoire de vérifier si je ne devenais pas complètement folle .
Ne pouvant pas articuler un seul mot, je sortis rapidement de la foule essayant de reprendre mes esprits . Non ça ne pouvait pas être lui, j'avais certainement eu une hallucination et pourtant il avait l'air d'être dans le même état que moi . Soufflant un peu, je décida d'aller me prendre quelque chose de frais afin d'essayer d'oublier tout ça. Je remarqua qu'il y avait un petit bar qui semblait sympathique, la terrasse était bondée de monde mais j'avais seulement besoin de reprendre mes esprits .

Essayant tant bien que mal de marcher, j'entrai dans ce charmant petit endroit et... mon dieu ! Il était encore là et avec une fille, le genre de jeune demoiselle qui veut ressembler à Barbie et qui est fière d'être au bras d'une si belle créature . J'avançais donc passant à côté de leur table, le regard dans le vide réfléchissant à tout et n'importe quoi : soit je devenais complètement folle, soit j'étais encore dans mon rêve, soit ... tout ça était réel . Dans tous les cas je devais aller vérifier et ce n'est certainement pas la fille à côté qui allait m'en empêcher . Soudain je sentis cette force en moi revenir, celle que je possédais quand j'étais encore à San Fransisco lorsque j'étais prête à tout pour arriver à mes fins . Ezraël, c'était le mien, le seul et l'unique. Je fis donc rapidement demi tour et me plaça face à eux . Posant mes mains sur la table, je le regardais droit dans les yeux histoire d'être convaincante au risque de paraitre complètement folle . La jeune fille à côté ? Je n'allais certainement pas perdre mon temps avec elle :

J'ai l'impression de rêver Ez', j'ai l'impression que tout ça est complètement insensé et ça l'ai surement mais ... rassure moi . Dit moi que je ne suis pas devenue complètement folle, dit moi que tu es bien la devant moi, que tu es réel ; je t'en supplie ...

Dis je d'une voix délicate et en toute sincérité . J'avais besoin d'être rassurer, de savoir que j'allais pouvoir à nouveau le toucher. Seulement, la jeune blondinette n'était pas forcément sur la même longueur d'onde, ne comprenant pas ce qui ce passa . Elle me demanda donc d'une voix on ne peut plus glaciale .

Excusez moi mais vous êtes qui ?

Mon regard ce fit beaucoup plus dur et glaciale lorsque celui ci se dirigea vers elle . Pour qui elle se prenait à gâcher ma discussion ? Avait elle vraiment envie de finir dans la fontaine ? Étant extrêmement jalouse, je l'aurai surement mise dans l'eau avec facilité . Dans tous les cas, au mieu elle aurait visiter le lit d'Ezraël . J'eus donc un petit sourire on ne peut plus hypocrite à son égard et me remis droite devant eux . Contournant la table avec une élégance et une arrogance folle, je décida de m'asseoir sur la chaise juste à côté de mon idéal . Je lui jeta un regard on ne peut plus ravageur et revenu vers ma minuscule rivale :

Qui je suis ? Je m'appelle Lynoa...

A ces mots et tout en la regardant, je souleva légèrement le débardeur d'Ezräel, mon coeur battant à mille à l'heure . Non pas pour le déshabiller - bien que cette idée était très intéressante - mais plutôt pour qu'elle voie le tatouage au bas de son ventre où mon prénom y était gravé à jamais . Je n'avais même pas besoin de regarder à quel endroit j'avais posé mon index afin de lui montrer puisque je connaissais son corps à la perfection .Le fait d'avoir eu un très léger contact physiquement avec Ez', avait eu le dons de me faire frissonner . Quelques secondes plus tard, je remis correctement son débardeur et m'enfonça dans ma chaise ne pouvant pas lâcher du regard SON visage ...

Un dernier coup d’œil discret sur cette fille toujours contre moi. Pourquoi elle et pas une autre ? Qu’avait-elle de plus ? Vraiment pas grand-chose… Mes yeux rivés sur elle, je commençais a la détailler. La jeune femme avait la moitié de ses cheveux tiré vers l’arrière, retenue par une pince, le reste de ses cheveux était laissé négligemment sur ses épaules, légèrement ondulé ses cheveux n’avait pas de couleur définis… Entre le châtains et le roux, terne. Elle avait un visage plutôt rond, pas grosse, mais rond. Trop maquillé, pas assez naturelle, son teint viré a l’orange. Ses seins ne dépassé pas le bonnet B, et son corps n’avait pas vraiment de formes. Plutôt taillé en… En I. Droite, et sèche. Rien en moi n’était excité par la vue de cette jeune femme, rien ne me donnait envie chez elle… Peut-être était ce le fait d’avoir revu ma bien aimé, ma Lynoa. Peut-être que d’être confronté a une beauté parfaite m’avais ouvert les yeux…
D’ailleurs, distrait par la femme a mes coté, je n’avais pas remarqué l’autre femme debout devant moi. Je quitté la petite brune posé contre moi pour poser les yeux sur celle qui était debout, devant, prête a s’offrir a moi, ou pas… Lynoa était la, debout, les mains posé sur la petite table de métal froid. Machinalement, je rapprochais la jeune femme posé contre moi, qui elle aussi détourna ses yeux pour les poser sur la jeune femme. Lynoa ouvrit la bouche, et au son de sa voix mon esprit fut totalement absorbé par elle.
Elle n’avait pas changé, vraiment pas. A part ses cheveux devenue brun au lieu de blond, en un ans et six mois, sa beauté était resté intacte. Comme si le temps n’avait pas d’emprise sur elle. Je l’écouté, passionnément, mais pour toute réponse je pris mon verre d’une main et avala la dernière gorgée.
Grimaçant légèrement, ce whisky n’avait rien de bon, sa qualité était médiocre. Plus habitué aux grand âge du whisky celui-ci était de mauvaise qualité. Ses paroles me hantèrent un instant, comme bloqué dans mon petit esprit, ses paroles ne pouvait sortir. Je fut distrait une fois de plus quand la petite écervelé a mes coté ouvrit la bouche. Rien d’intelligent ne sortait de la bouche de cette fille, de ses autres filles, belle mais idiote… Sauf qu’elle, la fille d’aujourd’hui n’avait rien de beau, ni d’intelligent. Pauvre d’elle…

«  Excusez moi mais vous êtes qui ? »
Qui elle était ? Qui était cette belle brune, debout devant nous ? La femme de sa vie, la seule qu’il n’avait jamais aimé, celle qui devait finir ses jour avec lui, celle qui, lui avait briser le cœur. Lynoa s’apprêté a lui répondre, mais contre toute attente elle lui donna juste son nom. Enfin, je fus bien plus surpris quand elle s’approcha de moi. Elle souleva mon débardeur délicatement, et mes yeux poser sur elle je l’observé. Que faisait-elle ? Que cherchait-elle ? J’en savait rien, mais rien qu’au contact de ma peau contre la sienne, un frissons me parcourue. Sa main douce, sur mon corps, ce contacte si précieux et qui serait maintenant si rare. Grace a ce contact, j’avais envie d’elle. Pas seulement pour le sexe, mais envie d’elle, de tout son corps, de tout son être. La serrer contre moi, jusqu’à la tuer, pour l’avoir a moi a jamais.
Connaissant Lynoa, je ne put m’empêcher de porter un regard sur la petite femme toujours assise a coté de moi. Une regard amusé, mais surtout qui se voulait tendre et attentionné. Je savais que Lynoa était fort jalouse, et qu’un seul regard sur une autre femme pouvait la rendre furieuse. Un sourire amusé, un baiser sur le coin des lèvres de cette femme, puis d’un geste de la main, je la poussais. Après lui avoir lâcher un « dégage » dédaigneux, celle-ci se leva offusqué. Elle fit quelques pas, puis se retourna me jetant un dernier coup d’œil, surement pour voir si je n’avais pas changer d’avis, pour voir si je n’allais pas la rappeler… Non je n’allais pas la rappeler. J’attendis quelques minutes, qu’elle soit partie. Puis je me suis lever, j’ai redescendu mon débardeur, pour cacher ce prénom si précieux gravé en moi.
Lynoa était maintenant assise, sur une des chaises posé en face. Je me suis approché, saisit sa main et la força ce lever. Debout devant moi, ma main frôla sa joue, puis se perdit dans ses cheveux devenue brun. Je saisit le coté de son cou, le début de sa nuque et attira son visage jusqu’à moi. Mes lèvres posé sur les siennes, celle-ci attrapèrent sa lèvres supérieur. Un doux baiser, furtif puisqu’il ne dura que quelques secondes. Je relâchais tout. Ses lèvres, sa nuque, sa peau, j’eu un mouvement de recule et lui dit alors, d’un ton sec :

- T’est convaincue ? Je suis bien réel Lilly.

Un soupire. J’Était lasse, de jouer a ce jeux, de l’éviter, de ne pouvoir me jeter dans ses bras. J’Était lasse de lui en vouloir, j’aurais voulu lui pardonner et tout oublié. Mais je ne pouvais pas. A ce jour, on aurait peut être un petit, rien qu’a nous, et il aurait surement sept mois. Au lieux de ca, je me cherchait encore, perdue dans cette vie qui n’était pas la mienne.
Les mains glissé dans les poches de mon jeans, je lui dit alors :

- De toutes les villes de Californie, il a fallut que tu choisisse Santa Barbara ? Je peux savoir ce que tu fou la ?

Comme si elle n’avait pas le droit de se trouver ici, comme si cette ville m’appartenait. Ouais, c’était le cas. Je lutté depuis plus d’un ans pour l’oublier, et comment l’oublier si elle revenait dans ma vie? C’Était maintenant ma ville, ma vie, elle n’avait en aucun cas le droit d’être ici.

J'étais entre le rêve et la réalité depuis quelques minutes ou du moins c'était le seul argument que j'avais trouvé afin de justifier mon état à moi même .
Je venais de voir une personne, pas n'importe laquelle pour être honnête . C'était lui, celui pour qui j'aurais tout fait .A mon sens, il était la définition de la perfection, Ez' était tellement ascétique qu'aucun mot ne pourrait le décrire complètement . Ça aurait été presque une injure d'employer de simples adjectifs pour qualifier sa beauté .
J'avais donc décidé de reprendre mes esprits en buvant un charmant petit cocktail sur cette terrasse que j'avais repéré de très loin . A peine arrivé, je vis immédiatement Ezraël . Seulement celui ci n'était pas seul, comme à son habitude à vrai dire ... 1 ans et six mois étaient passés et pourtant son comportement n'avait en aucun cas changé . Il faut avouer que son choix était médiocre . Il pouvait prétendre a beaucoup plus de beauté venant d'une fille mais avait préférer passer son après midi avec le sosie de Barbie . C'était son choix après tout ... mais elle se faisait certainement des films dans sa tête, pensant à la popularité qu'elle allait acquérir en l'ayant comme petit ami . Hors ce qu'elle ne savait pas c'est que j'allais forcément lui faire de l'ombre, qu'elle allait être un simple jouer et qu'en plus de ça Ezraël ne comptait surement pas la mettre dans son lit et encore moins envisager une relation avec elle .

Afin de vérifier si j'étais bonne à interner dans une maison de fou, je décida de m'imposer dans leurs petite tranquillité . Je me mis donc face à eux, posant mes mains sur la table où leurs verres étaient à moitié plein . Les scrutant tous les deux, mais surtout mon Ezräel je me décida à lui confesser mes pensées . Elles étaient simples : je croyais être en plein rêve, je croyais que tout ça n'était qu'une illusion et que j'allais me réveiller très bientôt voulant me rendormir aussitôt afin de pouvoir à nouveau profiter de sa beauté .
Debout face à eux, j'avais l'impression de passer pour une folle mais peu m'importait, j'avais absolument besoin d'une réponse . Voyant qu'il ne répliquait rien, visiblement déconcentré tout autant que moi, j'en profita pour balayer du regard son visage ainsi que son buste . C'était une façon pour moi de vérifier si je le connaissais vraiment à la perfection et évidemment la réponse était "oui" . On pouvait imaginer qu'il avait été dessiné au pinceau en voyant la finesse de son visage .
Voyant qu'il préférait son verre de whisky à moi, je crus automatiquement que j'étais en train de rêver et que je n'avais donc pas à perdre mon temps même si regarder Ezraël me passionnait . Seulement, une question m'avait été posé . Qui étais je ? Mais de quoi elle se mêlait déjà elle, si je la dérangeai tellement elle n'avait qu'à partir, je ne la retenais en aucun cas, bien au contraire je voulais lui faire prendre la fuite .
Jetant un regard bref vers Ez, j'avais décidé de ne pas lui laisser le privilège de répondre et je préféra tout simplement lui dire mon prénom et pour confirmation je souleva le débardeur de ma perfection . Évidemment, sans même regarder je savais déjà où était son tatouage que je désignais avec mon index . C'était risqué, très risqué même parce que toucher sa peau provoquait en moi un sentiment de désir intense . Ça avait toujours était comme ça et ça n'avait très certainement pas changé ce que je ne tarda pas à vérifier . Ma réponse fut positive vu qu'au contact de sa peau, je sentis comme une décharge électrique en moi . Je me souviens qu'en cours de philo, nous avions étudié la question "Faut-il libérer le désir ou se libérer du désir ?" . Tout ce confirmait aujourd'hui même, je n'avais qu'une envie c'était de me libérer du désirs . La manière à adopter ? Elle était très simple, j'avais seulement besoin d'être proche d'Ezraël, j'avais envie de l'écouter, envie de le caresser et de l'embrasser, envie de lui tout simplement autant physiquement que mentalement .

Je vis parfaitement le regard d'Ezraël envers la jeune fille et me raidissant un peu, je sentis la jalousie envahir mon corps et mon esprit . Seulement, je fus tout de suite plus soulagé lorsque je vis faire Ez . Il ne la voulait plus, j'avais gagné mais espérant avoir une dernière chance, elle se retourna furtivement histoire de savoir si c'était définitif . M'asseyant sur la chaise d'en face, je détourna mon regard vers elle et afin de la libérer, je n'hésitai pas à lui faire un petit "au revoir" avec ma main . Désormais j'étais seule avec lui et autant vous dire que j'étais légèrement déconcentré . Je le fus d'autant plus lorsque je vis agir Ezraël . Comme d'habitude, il avait le don de me surprendre, de me prendre au dépourvu .
Alors que je regardais les passants sur la place je sentis ma main dans la sienne et aussitôt mon regard ce porta au siens, il fit en sorte que je me lève et évidemment je ne me fis pas prier très longtemps . Je ne comprenais pas, d'ailleurs mon regard était on ne peux plus intrigué . Le fixant droit dans les yeux,
, je sentis sa bouche embrasser la mienne seulement quelques secondes mais je me laissais totalement faire, caressant subtilement ses lèvres avec les miennes. Tout cela provoqua un frisson en moi et je n'avais qu'une seule envie c'était de recommencer encore et encore . Après ce moment de tendresse, un paradoxe se dessina entre ce qu'il avait fait et ce qu'il m'avait dit . M'asseyant à nouveau je ne pus m'empêcher de sourire :

Hum... pas entièrement encore, il en faudra surement plus pour me convaincre .

Dis je sur un ton malicieux, le défiant du regard . J'avais l'air forte en apparence mais je me sentais un peu comme du chewing-gum. Ce simple baiser avait raviver en moi tous les sentiments que j'avais pour lui, mais étant extrêmement fière, j'allais essayer de ne pas le montrer . Il poursuivra donc la discussion et m'enfonçant dans ma chaise, j'arquai un sourcil surprise de ce qu'il venait de me dire :

Pardon, je ne savais pas que tu étais propriétaire de Santa Barbara et que la ville avait été rebaptisé "Ezraël "J'avais dit ça d'une façon froide et distante, n'étant pas décidé à lui laisser le dernier mot . C'est simple, je suis à l'Université Waylon afin de poursuivre mes études que j'ai arrêté pendant un an et demi . J'avais évidemment insisté sur le "Un an et demi" ayant un brin de nostalgie dans mes yeux. Désolé Ez' mais je ne compte pas repartir, je suis très bien ici ... T'es content bien, t'es pas content c'est exactement pareil . Il faudra faire avec ... et sur ceux, oui je vais très bien merci .

Dis je de façon impassible .J'avais dit ça de façon ironique évidemment vu qu'il ne m'avait pas réservé un superbe accueil . Laissant échapper un léger soupir, je me sentais mal . J'avais tellement envie de me réfugier dans ses bras et pourtant cela me semblait interdit ...