ft. Ezraël L. Lewis & K. Rainbow Wellington

Hier, Rainbow avait travaillé jusque tard dans la nuit. Elle n'avait pas choisit les études les plus simples du monde alors, elle devait se donner à fond. La jeune fille avait toujours été une élève normale, pas trop au dessus des autres et jamais en dessous. Elle n'avait pas les facilités de certains et devait composer avec les matières qu'elle aimait et les autres qu'elle aimait beaucoup moins. Mais c'était son objectif, son désir, son rêve, alors elle se donnait. Elle se l'était juré, un jour, elle serait pédiatre et elle aiderait tous ces petits malade. C'était tellement important à ses yeux. Elle revoyait son frère, plus jeune, qui ne passait pas trois jours sans une consultation. Heureusement que la médecine avait déjà fait quelques progrès. Elle souhaitait faire partie de cette catégorie de gens qui aide les autres. Elle en avait simplement envie, ça lui apparaissait comme une évidence. D'un pas traînant, elle sortait d'un cours de physiologie. Rainbow sentait la fatigue l'envahir. Heureusement, grâce à sa spécialité, la journée était terminée pour elle, elle n'avait pas besoin d'aller suivre un long cours sur la dentition. Jamais elle n'aurait pu choisir dentiste. C'était la partie du médical qui l'ennuyait le plus.

Son regard se porta sur un volée d'escaliers, à sa droite, alors que tous ses camarades de classe semblaient pressés de rentrer à leur appartement. Elle salua sa voisine de table, qui l'accompagnait encore, d'une petite bise sur la joue et la laissa partir. La jolie brune attendit un instant que la foule d'étudiants qui changeaient de cours s'estompent avant d'emprunter les marches qu'elle avait repéré. C'était la route vers le toit, Rainbow le savait. Mais elle n'y avait encore jamais mis les pieds, trop gênée si elle y trouvait une ou deux personnes en train de se piquer. Partout dans l'université on disait que c'était le repaire des solitaires et des drogués. Ca tombait bien, la jeune fille était d'humeur solitaire. Elle gravit doucement les marches et, avant de poser les deux pieds sur le toit, vérifia que personne ne s'y trouvait déjà. Vide. Elle avait de la chance. D'ici, on avait une vue prenante sur la ville. C'était magnifique. Rainbow s'assit, assez loin du bord car elle avait toujours eu le vertige.

Enfin, elle comprenait la magie du lieu. Cette impression de dominer le monde, ce calme. De si haut, on n'entendait même pas le bruit des voitures qui passaient pourtant incessamment devant l'université. Rainbow se prit à sourire, comme ça, pour rien, juste parce qu'elle était bien ici. Elle avait enfin trouvé un lieu de cette université dans lequel elle se sentait comme à la maison. Elle pourrait se replier ici les jours de tempête.

Un ans, six mois et quelques jours que je n’ai pas eu la force de compter. Voila combien de temps, combien de jours que j’étais séparé de celle que j’aimais. Je ne pouvais l’oublier, et en même temps, comment faire pour l’oublier, alors que chaque jour je regardais le calendrier, le regard vide en pensant a ses jours qui m’éloigné d’elle. Y’avais qu’une chose qui pouvait m’aider a l’oublier, pas les femmes, parce qu’elle m’avait déçue, mais tout autre chose. Et pour ca, il me fallait un coin tranquille.
J’Était, avachie de tout mon long sur la table, le prof continué son cours, et ses paroles me semblait loin, très loin. Comme si il se trouvait a des kilomètres, ses paroles ne parvenait pas jusqu’à moi. Les yeux fermé, mon esprit avait lui aussi quitter mon corps.
Enfin, une sonnerie stridente ce mit a retentir, la sonnerie qui marquait la fin du cours. Fort heureusement, car je commençais a m’endormir. Le temps de m’étirer, d’ouvrir les yeux et de revenir a moi, les personnes autour de moi était déjà debout, prés a partir. C’est fou comme il avait hâte de rentrer chez eux pour une heure… Ouais, une heure de creux pour attendre un prochain cour d’une heure aussi. En tout ma journée aller ce terminer dans deux heures. Moi j’avais pas l’intention de rentrer chez moi pour une heure.
Me fallait un remontant, tout de suite. Un coin tranquille aussi.

Et ce coin tranquille, je savais ou le trouver. C’est un endroit splendide, magnifique ou la vue était saisissante. Je pris la direction du toit, gravis les marches de l’escalier de fer, et atteignit l’endroit en question. En regardant autour de moi, je remarqua une ombre, une silhouette. Je fis quelques pas et l’aperçue, au loin. Mon fameux sourire au lèvres, je m’approchais, et tout en m’installant a ses coté, je dit :

- Si j’avais su que les vœux se réalisé vraiment, j’en aurais fait plus tôt, et bien plus aussi… Heureusement que j’ai demander une princesse, et non une porche…

Ce sourire, posé sur mes lèvres voulait tout dire. Il voulait dire que j’était heureux, que je ne comptait plus me drogué, et que j’apprécié, énormément, cette fille la… J’ai passer ma main autour de ses épaules, et en approchant mon visage du sien, lui susurra a l’oreille :

- A ta place, je ferais attention… J’ai aussi demander que ma princesses finisse la journée dans mon lit.

L’endroit était magnifique, et la compagnie l’était aussi. Rainbow, ou mon océan de couleur a moi, rien qu’a moi. Je l’aimais bien cette fille la, enfin je l’aimais tout court. Pas de l’amour véritable, pas comme on aime la femme de sa vie, mais un truc… un truc indescriptible. Je tenais beaucoup a elle, et je n’avait aucune envie de lui faire du mal, et pourtant, depuis qu’on ce connaissait c’était un jeux malsain qui c’était installé entre nous. J’ai continué de le regarder, puis ai sortit le paquet de cigarette qui trônait dans ma poche, j’en ai extrait une cigarette, jusqu’à la porté a ma bouche et l’allumé…

ft. Ezraël L. Lewis & K. Rainbow Wellington

La ville s'étendait là, devant ses yeux, sereine et agitée à la fois. A gauche, le parc, encore bien vide à cette heure ci. Du vert à perte de vue. Un endroit idéal pour se ressourcer ou simplement pour aller manger une glace. Les glaces maisons, celles qu'on trouvait là toute l'année, en plein centre du parc. Un délice pour tous les sens. L'odeur qui vous envahissait en la montant vers votre visage, le goût parfait quand enfin vous y déposiez le bout des lèvres et le craquement du cornet. Le glacier savait ravir non seulement les touristes mais aussi ceux qui habitaient à Santa Barbara, petits et grands. Plus à droite, le centre ville, toujours bondé. Les gens s'y croisaient sans vraiment se voir. Il était rare d'y obtenir un bonjour ou même un simple sourire. Les gens étaient tous pressés là bas. C'était le coeur de la ville, ils travaillaient tous ici, dans le gris des voitures et des pots d'échappement. Heureusement, le campus était un peu retiré, en périphérie. Et à l'avis de Rainbow, c'était une bonne chose. Rien n'aurait été plus stressant pour les étudiants qui se pressaient à la fac que de voir passer sans arrêt des employés rivés à leur montre et toujours pressés. Si la jeune fille mettait la tête en arrière, elle se retrouvait perdue dans le ciel. Elle saurait revenir ici dorénavant, quand elle en aurait besoin.

Des pas qui se rapprochaient d'elle la firent sursauter. Elle n'avait pas peur de l'interdiction de monter ici, elle ne s'attendait pas à ce que quelqu'un monte en même temps qu'elle, et encore moins que quelqu'un vienne s'assoir juste à côté d'elle. Rainbow aurait pu deviner aisément, à l'allure, qu'il s'agissait d'Ezraël mais elle n'avait pas fait attention, trop surprise. Son regard se posa sur lui quand il s'installa à ses côtés. Ce garçon était une véritable énigme à mes yeux et elle espérait pouvoir le percer à jour. Son côté capricieux et égoïste était parfois balayé par des élans de tendresse ... Bien que ce soit rare et souvent pour attirer quelqu'un dans son lit. L'étudiante secoua la tête aux paroles de son -désormais- compagnon de toit. Un coup d'oeil vers la vue qu'elle pouvait embrasser d'ici lui révéla qu'il y avait aussi une porsche, un peu plus loin, sur le parking du centre commercial. Un sourire s'esquissa sur le visage de Rainbow.

"Ho mais si tu préfères une porsche, il y en a une juste là, ne te gêne pas !"

Du bout du doigt, elle désigna la voiture. Il y avait cette espèce de jeu entre eux, qu'elle ne savait pas vraiment comment nommer, ni expliquer. Cette délirante façon de passer de la haine à l'amour. Pas le grand amour, ça non, mais une tendresse l'un pour l'autre, certainement. Une bien étrange façon d'être ensemble. Ils étaient capables tour à tour de se déchirer ou de s'adorer. D'où leur venait cette attitude ? Rainbow n'aurait pas vraiment su l'expliquer. Elle attrapa la main qu' Ezraël avait passé autour de ses épaules pour la lui rendre. Dans un demi sourire, elle lui répondit, sur le même ton du chuchotement et dans son oreille.

"On ne t'a jamais appris que pour qu'ils se réalisent, les voeux ne doivent pas être révélés ..."

Lentement, elle éloigna la tête de l'oreille de celui qui lui tenait compagnie. Elle aimait être avec lui, sans aucun doute, mais sa compagnie pouvait se révéler pesante dans ses mauvais jour. Il était capable parfois de la haïr, du moins de donner cette impression. D'une voix neutre, elle réagit à l'allumage de sa cigarette.

"Je ne voudrais pas me répéter Lewis, mais la cigarette va te tuer à petits feux."

Elle ne cessait de lui dire et lui redire. Bizarrement, si il était capable de l'énerver au plus haut point, Rainbow cherchait toujours à le protéger. Elle aimait ce garçon, c'était tout. Ce n'était pas l'amour avec un grand A, pur et éternel mais elle l'aimait, comme ça. Alors, sans vraiment s'en rendre compte, elle prenait un peu soin de lui.

Spoiler:

C’Était bel et bien étrange, mais le vide m’attiré. J’aimé ca, la sensation de légèreté, le vent venant d’en bas qui vous ébouriffé l’esprit en vous atteignant. Beaucoup avait le vertige, la peur du vide, la peur de tombé et d’atterrir a plat ventre sur le bitume. Moi pas. Au contraire, je me sentait bien en hauteur. J’aurais très bien pu m’approcher du bord, même si la petite barrière empêcher quiconque de sauter du toi. J’aurais pu m’y approcher et me pencher. Mais la vue qui s’offrait a moi, tout juste a coté était bien plus magnifique, bien plus surprenante que celle en bas du bâtiment. Rainbow avait beaucoup plus de belles choses que cette vue.
Mes yeux posé sur elle, plus grand, plus imposant, je la surplombé et de cette manière je pouvais l’observer a la dérobé. Un sourire sur le coin des lèvres, tout en l’observant, je me demandais si elle comptait jouer aujourd’hui, ou pas… Peut-être allait-elle enfin cédé ? Peut-être allait-elle me supplié de l’aimer, et peut-être que j’allait refusé… Ou le contraire.
Et effectivement a la voir réagir ainsi, je compris immédiatement qu’aujourd’hui ce serait le contraire. Je lui courrais après et elle me repoussera. Un moment de plus a lutter pour elle, donc.
Tout commença quand elle me fit la remarque sur la Porsche, un peu plus loin. D’une, cette voiture n’était une Porsche, mais une lotus. De deux, elle n’avait rien a voir avec Rainbow. Un sourire sur le coin des lèvres, je posé mes yeux sur elle avant de lui dire :

- Ce que j’ai prés de moi est bien plus distrayant qu’une vulgaire voiture… Et puis, désolé ma poupée, mais ce n’est pas une Porsche…

Je détestait avoir tord, hors la j’avait raison. Les voitures, les moto, les filles c’était des choses qui rythmé mon quotidien, que je connaissait donc bien. Surtout les femmes d’ailleurs.
Enfin un instant après je sentis ses petit doigt contre les miens, sa main dans la mienne. A ce contact, mon esprit déduisis que la lutte serait peut-être moins dure… Sauf que, je déchanté bien vite en voyant qu’en réalité elle retirait ma main de ses épaules. Les bras ballants autour de mon corps, je détourné alors le regard. C’Était pas cool de sa part, mais c’était en réalité le jeux au qu’elle ont jouer.
Enfin elle me chuchota a l’oreille que les vœux ne devait pas être révélé, au risque de ne pas être réalisé. Je levais les yeux au ciel, de toute façon j’y croyais pas au vœux, au compte de fée, au princesses et aux compte de fée. J’avais dit seulement sa dans le but de l’amusé, de la séduire aussi peut-être…

J’entrepris de détendre mes jambes qui était replié. Les tendis devant moi et d’un air lointain posa le tube de tabac sur ma bouche. Une latte, puis je la recraché, appréciant le gout presque invisible de la cigarette. Enfin, la jolie Rainbow rouvrit la bouche, cette fois-ci pour me faire la moral sur le tabac. Un sourire au coin des lèvres, je posé mes beaux yeux bleu sur elle avant de lui dire :

- Et bien, tu viendras me sauvé le moment venue…

Un sourcil levait, j’eu un petit rire presque inaudible avant de reprendre une latte de tabac.
Puis je me suis levé, d’un air détendue, comme si de rien n’était je me suis approché du bord de l’immeuble… Il y avait la une barrière, qui m’arrivé a peu prés a hauteur de la poitrine. Franchement pas haut pour dissuader de jeunes étudiant d’en finir avec la vie. Moi je n’avais aucune intention de me suicider, loin de la. Même le manque de Lynoa ne m’avait pas amené a envisager cette possibilité. Le suicide de ma sœur m’avait convaincue de ne jamais essayer…
Je me douté bien que, comme la plupart des gens, des femmes, Rainbow était une de c’est personne qui avait le vertige. Amusé, je me suis penché, le ventre contre la barrière. J’aperçue le sol, lointain, les quelques carrés d’herbe qui poussé ca et la.
Puis, provoquant un peu plus la chute, je me suis appuyé sur la barrière métallique, mes pied avait maintenant quitter le sol, mais mes mains me tenait fermement.

ft. Ezraël L. Lewis & K. Rainbow Wellington

A mes yeux, comme à ceux de la plupart des femmes, une voiture était une voiture. Je n'avais pas encore réussi à cerner cette passion commune des hommes. VOITURE DE SPORT. Ces trois tout petits mots semblaient faire partie du vocabulaire inné chez un homme. J'en étais resté au côté pratique de la voiture, en ce qui me concernait. La seule chose sur laquelle j'osais émettre un avis, toujours réservé face à un représentant de la gent masculine, c'était la couleur de la voiture. J'avais cette absolue fascination pour les autos bleu marine. Qu'elles soient cabossées ou toutes neuves, peu m'importait. C'était la couleur qui m'intéressait. Une couleur profonde, dans laquelle on avait envie de se perdre, de se pelotonner. Chez moi, les couleurs provoquaient des émotions, je vivais avec. J'imagine que mon prénom devait y aider. Les premiers mots que mes parents m'avaient enseignés. Bleu, rouge, vert, jaune. L'obsession devait venir d'eux, sans aucun doute. Si je m'étais trompée sur la marque, j'étais sûre de la couleur. La Lotus -comme m'avait si bien corrigé Ezraël- était d'une noirceur parfaite. Même de si loin, on la devinait brillante et parfaitement entretenue. Une voiture qui devait sans aucun doute coûter très chère. Personnellement, je préférais mille fois dépenser mon argent dans les vêtements et autres accessoires ... Mais c'est une autre histoire.

Il y avait au moins une chose que j'avais appris sur Ez', il aimait avoir le dernier mot et surtout avoir raison. En général, il ne valait mieux pas le contredire, même si je m'y amusais souvent. Combien de temps ce jeu cruel que nous avions instauré sans vraiment se le dire allait il durer ? Nous n'avions pas imposé de règles, nous n'en avions même jamais parlé explicitement. Mais nous jouions, sans arrêt. Quand l'un était au repos, décidé à ne pas jouer, l'autre s'y mettait. C'était une histoire sans fin, une boucle infernale dans laquelle nous nous étions jetés à corps perdu.

"Je suis ravie d'apprendre que je peux être, dans tes bonnes journées, plus intéressante qu'un simple moteur sur quatre roues !"

Sur mon visage planait un léger sourire amusé. Aujourd'hui serait une journée calme. Il arrivait que notre relation vire au compliqué, à la violence des paroles. Mais aujourd'hui, l'endroit magique dans lequel nous nous trouvions me laissait présager une journée sous le signe de l'amusement. J'aimais mille fois mieux mes discussions avec Ezraël quand il ne m'en mettait pas plein la tête. Lunatique. C'était le mot pour le définir avec moi. Je n'aurai su dire si il était pareil avec les autres. Surement moins patient que moi, il commençait déjà à avoir des fourmis dans les jambes. Je savais bien qu'il n'aimait pas rester en place. Au moins quelque chose qui ne changeait jamais. Je l'avais toujours connu plutôt remuant. Surtout, il y avait toujours au moins une infime petite partie de lui qui gigotait, même si ce n'était qu'un orteil. Mes remarques incessantes sur la cigarette ne l'irritaient toujours pas. Ez' s'en sortait toujours avec ses yeux bleus et une phrase charmeuse. J'avais compris que c'était sa manière à lui de détourner les choses mais le laissait faire.

Comme pour s'accorder à ma pensée, Ez' se leva. Il ne tenait pas en place, encore une fois. Je préférais ne pas l'accompagner. Malgré mon courage pour certaines situation j'étais loin d'aimer le vide. Il m'attirait et m'effrayait. Un mélange d'inquiétude et d'envie. Je répondis à ses avances les yeux dans le vague, un peu détachée.

"Je ne suis pas sûre d'avoir trouvé la solution pour épurer les poumons d'un fumeur comme toi !"

Un nouveau sourire, cette fois fugitif vint dérider mon visage. Je m'attendais à une réponse directe mais n'en obtint pas. Je secouais la tête pour reprendre mes esprits et me tourner vers Ez'. La tête d'ange. La tête seulement. Ma bouche s'ouvrit en grand. Je retins un cri avant de m'avancer vers celui qui était en train d'essayer de s'envoler, penché au dessus de la barrière, les pieds ne touchant plus le sol. D'un geste rapide, je l'attrapais pour le tirer vers le sol. Quand Ezraël tourna la tête vers moi, je vis bien à son air rigolard qu'il l'avait fait exprès. Mes sourcils se froncèrent légèrement, sans que je ne le fasse exprès.

"Mais tu n'es pas bien Lewis ! Tu sais à combien de mètres on est ?!! ... Ho et ne prends pas cet air amusé et fier parce que tu as réussi à me faire peur."

Son air content faisait petit à petit descendre mon énervement. Ce garçon était tellement communicatif. On avait envie de rire avec lui quand il riait et de lui répondre en criant quand il n'était pas content. Ses yeux bleus qui me fixaient, peints d'une lueur amusée eurent raison de moi. Toute ma colère s'évanouit comme ça, en même temps que s'envolait la peur. Je lui donnais un petit coup de coude, pour garder un peu de crédibilité. Une petite moue sur le visage, je m'accoudais à la barrière.