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 witney&theo • when we were young

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witney&theo • when we were young Vide
MessageSujet: witney&theo • when we were young   witney&theo • when we were young Icon_minitimeSam 23 Oct - 21:00


witney&theo • when we were young




Flash-back, été d'il y a trois ans


Ils sont devenus un phénomène de mode, les « correspondants ». Personne n'y échappe, dès que l'on sait écrire – ou presque -, nous sommes envoyés au quatre coins du monde afin de converser longuement avec une personne qui nous est totalement méconnue, qui partage probablement des mœurs et cultures étrangères à la nôtre. C'est toujours le même principe, celui de la bouteille lancée à la mer, sans S.O.S et avec réponse plus ou moins assurée. Personne n'y échappe, même pas moi, qui me suis vu écrire cette lettre à l'adresse d'une certaine Witney Harveys. J'ignore qui elle est, comment elle pense, ce qu'elle aime, déteste. J'ignore si elle est de celles qui aiment se prendre la tête, celles qui aiment magasiner ou faire du sport. Mais, sur une longue feuille de papier, je dois lui étaler ma vie, ou presque. Lui raconter qui je suis, en quelque sorte, bavasser sur ma famille, mes passions, mes amis accessoirement. Une lettre bien barbante, mais pourtant si purement personnelle, qu'on s'amuse à la lire. A l'écrire, moins, bien qu'on possède ce pouvoir d'abstention face à certaines choses. Ne pas être proscrit à tout raconter, comme on l'est dans la vie « réelle ». Cette Witney n'aura pas à connaître ma maladie, cette Witney n'aura pas à me demander pourquoi je tousse ou pourquoi je suis essoufflé du matin jusqu'au soir. Elle ne pourra non plus s'intriguer sur le fait que parfois, je m'absente le long de quinzaines de jours pour réapparaître, comme par magie, un peu moins fatigué, mais pourtant toujours malade. Non, Witney n'aura pas besoin de connaître tout cela. Pas tout de suite, en tout cas.

Sauf que voilà, le précepte du correspondant consiste en la bonne idée qu'un beau jour, le p'tit gars ou la p'tite fille ira voir la famille de son correspondant. Déjà, pour moi, c'est impossible. Enfin, c'est possible, mais que très peu commode. En plus clair : mes parents ne voudront jamais me laisser partir en Grande-Bretagne, surtout que cela implique des milliers de choses, de préparations, dont avertir les parents qui probablement ne voudront pas avoir une telle responsabilité à charge. Oui, je suis une « responsabilité », assez marrant, non ? Limite je suis un fardeau, à ce rythme là. Quoi qu'il en soit, vint le jour où je dus annoncer à cette agréable Witney que je ne pouvais me déplacer jusqu'à chez elle. Lui balancer un mot bien moche et grossier entre des lignes noircies de ma plume, probablement lui expliquer en quelque mot ce qu'implique ce long terme barbare, et la laisser perplexe sur cette réponse. Limite croire que je me fous de sa gueule. Si seulement.

Mais voilà, ça va dans les deux sens, ce p'tit programme. Soit, Witney est invitée chez moi, à San Francisco, en Californie. Où elle ne captera probablement rien à notre accent et vice versa. Elle a tout le loisir de venir nous rendre visite et partager le quotidien de la famille bizarre qu'est les Wellington. Oh, on a rien d' « étrange » à proprement parlé. Disons simplement que le fait d'avoir donné naissance à un enfant atteint de mucoviscidose a assez chamboulé leur vie et donne à leur planning quotidien une teinte assez... Énergique. Mais à part ça, rien de plus banal : deux parents, médecins – mais qui peuvent me soigner, ce dont j'ai pu accepter qu'à partir de l'âge de six ans environ – et une grande sœur, qui est bien plus qu'une grande sœur à mes yeux. Mes parents ont arrêté la famille après moi, probablement avaient-ils peur de balancer au monde un autre dans mon genre. Peut-être qu'ils se sentaient responsables, et qu'ils s'en voulaient un peu. Enfin, j'en sais rien. Ils s'occupent énormément de moi, font tout pour me faciliter la vie, et je leur en suis reconnaissant. Comme à ma sœur. Chacun met du sien. Mais le fait que Witney soit plongé dans cet univers, il faut avouer, ça me pétrifie un peu. J'ai l'impression de l'inviter dans une hôpital. Et rien qu'à voir ma chambre, ça ne fait pas rire. L'appréhension, le doute, la culpabilité. Ouais, ils se suivent toutes, jusqu'à ce que ma soeur tente de me consoler en me disant qu'elle a hâte de voir Witney et qu'elle pourra s'en faire une amie. Je sais pas si c'était sincère ou pas, si elle le disait parce qu'elle voyait que je trouvais ça vraiment nulle de délaisser Wit pour des séances de soins ou autres, mais dans tous les cas, elle l'avait dit, et elle l'avait fait.

Puis, Witney est arrivée. C'était... Bien. Sérieusement, c'est une personne qui gagne à être connu, et peut-être qu'elle gagne trop à être connue... Je pouvais pratiquement rien lui refuser, et en fait, j'ai fait en sa compagnie des trucs que je n'aurais jamais fait avec d'autres. Elle me mettait à l'aise, elle me faisait sentir moi, aussi abstrait cela puisse vous paraître. De sorte qu'un beau soir, elle eut même le droit à un Theodore Wellington complètement ivre. Ce qui n'était, franchement, pas beau à voir. Ou plutôt, à entendre. Tout, je lui ai tout balancé. Tous mes états d'âmes, mes façons de voir les choses, la vie, mes parents, mes amis, ma vie. Tout, tout ce que je cachais à tout le monde. Mon masque du garçon heureux et épanouie dans sa vie avait fondue sous l'alcool et Witney avait, en quelque sorte, tout appris sur moi. Ce « moi » que je cachais à tant de monde. Et que je ne voulais surtout pas que quelqu'un découvre. C'était foutu. Le petit avantage : Wit était anglaise, en d'autres mots, bientôt elle repartirait d'où elle venait de l'autre côté de l'océan et j'étais à peu près sauf... Sauf que voilà, on se débarrasse pas de quelqu'un. Et en attendant, Witney sait vraiment tout de moi. Et moi... Je sais rien – ou alors, que très peu – d'elle. La vie est belle.

Fin du flash-back


Fin des cours, pourtant, à cette heure-là, il n'y a quasiment personnes dans les couloirs ainsi que les escaliers. Après avoir fait un arrêt à mon casier d'où j'en ai extirpé mon précieux skateboard, je m'assis sur les marches de l'escalier menant plus ou moins à une des nombreuses sorties du bâtiment dans lequel je suis. Je dépose ma planche sous mes pieds, et inspire profondément avant de jeter un coup d'œil à mes messages sur mon téléphone portable. J'ai le souffle court, et sincèrement, j'espère qu'en me posant quelques instants sur cette marche, ça va s'améliorer. Dans le pire des cas, je n'aurais qu'à rentrer tranquillement chez moi en bus ou en skateboard.
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MessageSujet: Re: witney&theo • when we were young   witney&theo • when we were young Icon_minitimeDim 24 Oct - 13:22

witney&theo • when we were young Z71ts witney&theo • when we were young 2mxgwu8 witney&theo • when we were young Rupes3
theodore & witney
« Le plus dur dans une chute, ce n’est pas de se relever c’est d’encaisser le choc. WH »

Santa Barbara. Une petite ville californienne. J’viens d’emménager ici il y a quelques jours seulement. Oui, je suis une petite nouvelle. Sinon, je suis d’origine anglaise. Je viens en faite de Londres, la capitale du Royaume Uni. Là bas, il pleut plus qu’il fait soleil. Alors qu’ici, à Santa Barbara, il fait plus soleil qu’il pleut… A croire que c’est le monde à l’envers. Au moins, j’aurais pas tout perdu. De toute façon, en quittant mon pays d’origine qu’est ce que j’ai perdu ? Rien… Je dirais même plus « plus rien ». Ce que je ne voulais pas perdre, je l’ai perdu depuis bien longtemps. Je ne vais pas m’éterniser sur ce sujet là. La vie que j’avais au Royaume Uni c’est du passé. Maintenant, j’avance vers le futur et je souhaite bien me faire une nouvelle petite vie sans oublier certains détails que j’ai pu vivre dans mon passé. Le passé, on ne l’oublie pas. On vit juste avec. Du moins, on essaie avec ou sans difficultés.

Je m’appelle Abby Witney Harveys mais je préfère qu’on oublie mon premier prénom. J’ai dix-sept ans. Je viens d’emménager dans un p’tit appart’ dans une rue assez animée le soir à Santa Barbara. Il est assez spacieux et très éclairé pendant la journée. Lorsque j’ai emménagé dedans, je l’ai décoré à ma façon. Ainsi, je me sens chez moi, dans mon propre univers. Plus celui de l’Angleterre. Un qui est complètement différent même si j’suis restée la même en moi. A présent, je suis carrément indépendante – même si je l’étais depuis bien longtemps étant donné que mon père n’a jamais refait surface… Bref, cet appart’ a su me toucher et je pense qu’il va connaître de nombreuses histoires. L’université n’est qu’à quelques lieux de chez moi, ce qui est pratique. Waylon University. Je suis étudiante en médecine. Pourquoi ? Tout simplement, ayant vécu deux décès dans ma famille – deux décès de deux personnes que j’aimais plus que tout – je ne désire plus voir quiconque mourir. Alors je me suis plongée dan la médecine. Suis-je folle ? Certainement pas. Mais je réussis aisément dans ce domaine, puisque je vis « presque » que pour le travail. C’est comme ça que j’arrive à oublier certaines choses de ma vie…. Vous voyez ce que je veux dire par là n’est ce pas ? L’absence de mon frère en d’autres termes, beaucoup plus simples. Etant nouvelle, je ne connais pas tellement l’université. Des fois, je me perds. Je déteste ça. Heureusement que j’ai débardé à Santa Barbara, dès la rentrée. Comme ça, j’ai pas tellement l’air d’une idiote. Alors, je demande à certains étudiants mon chemin – j’ai perdu le plan qu’on m’a fourni le premier jour. Et certaines fois, j’oublie même les indications qu’on m’a donné… Mes premiers jours ont été des jours assez mémorables…

« Excuses moi mais tu peux me dire où on a cours de dix heures à midi s’il te plait ? J’ai oublié mon emploi du temps… ». J’ai vraiment la tête en l’air certains jours. Sérieux, à croire que des fois je perds carrément et littéralement ma tête et que je viens sans en cours… « On a cours au labo Witney. » Malgré son charmant sourire, le garçon à qui j’avais posé ma question semble être exaspéré par mon comportement - il vient de soupirer. Mais il est où le labo ? Encore une fois… Je suis vraiment incorrigible, je l’avoue. J’ouvre alors la bouche pour poser cette question, mais voilà que le garçon de ma classe avait disparu. Et m*rde… Bref, de toute façon là j’ai pas cours. A part cette matinée à la fois étrange mais habituelle, ma journée s’était plutôt bien passée. Sauf, qu’étant de nature « trop dans les nuages » j’avais oublié de faire un devoir qu’on devait rendre aujourd’hui. Heureusement que ce n’était qu’en maths et que je possède généralement un temps d’avance dans cette matière. « Et bien, Mademoiselle Harveys, on dirait que le temps de Santa Barbara vous a fait perdre quelques neuronnes… Probablement vos derniers. » Par contre, même si j’ai un bon potentiel en mathématiques, le prof, quant à lui, ne peut pas m’encadrer… Et c’est réciproque ! Avec ses sarcasmes, ses blagues à deux balles, et j’en passe… Ses cours me paraissent d’un ennui mortel. « Bon, Mademoiselle Harveys, puisqu’il semble que vous êtes dotée d’une intelligence exceptionnelle, je veux votre devoir à 18 heures dans mon casier… ». Et m*rde… Comme si j’avais le temps de faire ce p’tain de devoir en si peu de temps. Je hais ce prof ! Mais d’une intensité que des fois je voudrai bien l’assassiner !... Heureusement que je finis à quinze heures.

Mon téléphone sonne. P*tain, il est où ?… Après quelques minutes et sonneries, je le retrouve enfin et après avoir pris connaissance de mon correspondant, je décroche enfin. « Witney ? C’est Eug’… Alors on se fait ce footing ? ». Eugenia est ma pote de sport. Lorsqu’il s’agit de sport, nous sommes toujours fourrées ensembles. Normalement, soit le matin, soit le soir ou en fin de journée, on se prévoit un petit footing. Sauf que là, vu que j’ai ce p*tain de devoir de maths à faire et à rendre pour le même jour, le footing va être reporter de quelques heures. Mais, nous ferons ce footing car pour moi, c’est un besoin fondamental. Je souris doucement à moi même et je réponds à Eug’ : « Bien sur. Mais plus tard dans la soirée. Genre vers 19heures ou 20heures… Car là je dois finir mon devoir de maths et retourner à l’université pour le déposer dans le casier du prof. » Eugenia a l’habitude des footings tards dans la journée… C’est pourquoi elle n’a pas bronché. Elle a tout simplement accepté et on a convenu un rendez vous – à l’endroit habituel – vers vingt heures. On raccroche, et moi je file finir mon exercice de maths. Devoir fini, je quitte mon appart’ pour me rendre rapidement à l’université.

Revenant de là où j’étais, c’est à dire de la salle des profs où j’avais déposé mon devoir de maths, je me dirige vers les grands escaliers. Pressée, je descends les marches assez rapidement, ne faisant guère attention à l’endroit où je mettais les pieds…Logiquement, je me prends ces derniers dans quelque chose et je me retrouve quelques instants après, les fesses par terre, ayant par la même occasion descendue quelques autres marches. « AAAAAAAAAH ! Ca m’éneeeeeeerve ! » Puis, je regarde autour de moi pour chercher le coupable de ma chute, et c’est là que je remarque un skateboard. Quoi ? C’est un skateboard qui m’a fait tomber ? Je suis vraiment… Une idiote !
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