Savez-vous ce que possède la galerie commercial de Santa Barbara en plus de ses magasins de vêtements que les individus de sexe féminins convoitent tant ? Une arcade et le meilleur magasin sur le skate qui soit. De quoi forger mon bonheur, en somme. Il ne faut pas grand chose pour me rendre heureux, en fait. Il n'en faut pas grand chose non plus pour m'attrister. Je suis un être assez... Stable, assez neutre. Qui varie parfois plus vers le négatif que le positif, pour rapidement reprendre un équilibre neutre. Probablement est-ce le cas pour beaucoup d'autres, mais à mes yeux, mon humeur semble parfois tel un élastique, qu'on étire vers la peine ou l'euphorie avant de relâcher, l'émotion s'estompant.

Depuis plusieurs années, je pratique le skateboard. Ma planche se définit aisément comme ma bouée de sauvetage ou mon escapade du monde. Je ne pense pas pouvoir y renoncer réellement un jour. Au rythme où j'en suis, ce n'est pas non plus une passion, mais aussi un besoin. Je nécessite de faire du skateboard pour évacuer toutes les frustrations ou autres que j'ai accumulé pendant la journée. C'est par le biais de ma planche que je parviens à me calmer, à faire le point, à réfléchir. Une thérapie, un peu comme certains avec la musique, l'écriture, la danse, le shopping... Chacun son truc, dans mon cas, c'était ce sport-là, qui m'apportait bien plus que n'importe quoi d'autre de matériel sur Terre. Et forcément, avec la passion vint l'intérêt envers les matériaux liés au skateboard, les nouvelles planches, les roues, les babioles pour améliorer sa planche. Le magasin de Santa Barbara est idéale pour tout ça, il demeure une véritable mine d'or. C'est d'ailleurs à l'intérieur de ce-dernier que je remarquais la silhouette d'Eugenia. Jeune fille qui avait quelques points communs avec ma personne. En effets, nous étions tous les deux âgés de seize ans, étudiants à Waylon University et... Adorions les défis. En fait... A la base, je ne suis pas audacieux, téméraire, aventurier ou quoi que ce soit d'autre. Je me plie très souvent aux règles, je n'ai jamais vraiment osé tenir tête à qui que ce soit, de peur de froisser ou de perdre des amitiés qui peut-être n'en valaient pas vraiment le coup. Pourtant, je viens d'arriver à Waylon pour cette année universitaire, et tout ce dont j'ai envie, c'est de recommencer à zéro. Vivre la vie d'un autre, ou plutôt, vivre la mienne d'une manière que je n'aurais jamais osé exécuté dans ma ville natale. Faire tout ce que le Théo initial ne pourrait vraiment faire, mais qu'il adorerait effectuer néanmoins. Je me trouve alors en perpétuelle quête de sensations fortes ou non, de nouvelles expériences, qui probablement, se métamorphoseront en mes plus beaux souvenirs à l'issue des futures années.

Quoi qu'il en soit, je me fraye un chemin jusqu'à Eugenia qui ne trouve rien de mieux à faire à ce moment précis que d'entrer dans une cabine d'essayage. Je me stoppe, indécis. Je fais quoi ? Je rentre au risque de la retrouver en train de se changer ou... J'attends sagement ici et je gâche la « surprise » que je voulais lui faire ? Mais... d'un autre côté, si je la surprends dans la cabine d'essayage, cela aura encore bien plus d'impact que si je la surprenais quelque part d'autre dans le magasin... Je m'oriente vers la jeune femme, avant de me faire balloter d'à peu près tous les côtés, jusqu'à ce que...

« -Vous pourriez faire attention un peu! »

Je souris, amusé, avant de rétorquer, d'un air joueur :

« J'aime ta manière de me saluer. »

Comme l'as si brillamment dit notre ami Jean Cocteau "La mode, c'est ce qui se démode.", Eugenia avait donc décider de trouver quelques choses qui contredirait ce dicton me direz vous ? Et bien si, elle cherchais quelques choses qu'elle pourrait toujours porter quoi qu'il arrive quelqu'un chose dont elle ne pourrait pas se passé pendant longtemps, pas une tenue qui allait lui coûter cent dollars, et qu'elle ne porterais qu'une fois, non merci. Euge avait donc choisit une robe baby doll qu'elle pourrait mettre en été avec des sparciate ou en hiver avec un collant de laine noir bien entendu. Elle n'eu pas le temps de se regarder dans le miroir pour terminer de mettre bien sa robe que quelqu'un entra dans sa cabine d'essayage, elle avait tout prévu elle regardait assez souvent les experts pour savoir que la meilleur résistance était la fuite, et elle avait une bombe lacrymogène au cas où il s'agirait d'un malade mental près a la tuer dans l'arrière boutique du magasin. Mais rien de tout sa, pas de sang pour ce soir. La personne qui était entrée dans sa cabine était Théodore, Théo tout court en faite.

Théo était un garçon qu'elle avait rencontrée lors de son premier jour a Waylon, en faite c'était l'une des rares personnes avec qui elle aimait parler ou faire des trucs, il faut bien l'avouer la miss Rinaldi n'était pas quelqu'un de très sociable mais, avec lui le courant était très rapidement passée, ceci grâce a un jeu qui avait très facilement débuter entre eux, lorsqu'ils ce voient. Ce qui plaisait a Eugenia dans leurs défis c'était que tout était toujours correct et que l'un comme l'autre essayait de donner des défis assez drôle. Et surtout qu'aucune questions n'était posé sur l'autre, elle préférait sa. Elle n'était pas de ces gens qui au bout du premier jour dévoile leurs vie autour d'un exprésso au Starbuck du coin, elle était plutôt de ces gens que vous connaissez depuis 3 ans, sans vraiment savoir qui il était. Depuis qu'elle était venue du Brésil, elle ne c'était fait qu'un seul ami, qui l'avait trahi, depuis elle ne parlait plus beaucoup au gens, enfin a part a son frère et a quelques personnes avec qui elle était obliger de travailler dans l'université.

« J'aime ta manière de me saluer. »

Eugenia lui fit un sourire en coin et tenta d'attacher la fermeture éclair de sa robe mais en vain, elle se demandait aussi ce que Théo fessait dans un magasin comme celui-ci peut être était il venu acheter quelques chose a quelqu'un. Ou peut être que sa l'amusait de surprendre les gens dans les cabines d'essayage, après tout chaque personnes a sa propre passion xD

« C'est toujours plus original qu'un simple bonjour...Tu peux m'attacher ? »

Inutile de préciser de quoi elle parlait, elle releva ces cheveux et attendit qu'il ferme sa fermeture, perdu un instant dans ces pensée, elle ce dit qu'il fallait qu'elle aille acheter deux nouvelles blouses blanches, les deux qu'elle avait acheter un mois auparavant était déjà inutilisable, elle avait beau les passée a la machine a lavé et au stérilisateur, le sang était imprégner dessus, elle détestait faire des autopsie, mais c'était obliger a ce stade de son apprentissage, tout sa pour comprendre le corps humain...Voilà pourquoi quelqu'un a inventer les vidéos, en plus généralement les personnes qu'ils devaient observer était des petits vieux tout ridée, autant vous dires que c'est pas franchement agréable. Lorsque Théo eu fini, Euge se retourna vers lui et lui demanda;

« Que fais-tu ici ? T'avais envie de tester des jupes ? »

Eugenia et moi nous complaisions dans notre relation. Nous ne nous intéressions pas vraiment à farfouiller dans le passé de l'autre, à en extirper des informations comme si notre vie en dépendant. C'était plutôt du « libre-service », on lâchait de temps à autres quelques bribes d'informations, sans y être contraints. Juste parce que nous nous sentions assez à l'aise pour avouer une petite partie de sa vie pas forcément intéressante, mais que d'emblée peu de gens pouvaient en être conscient. J'étais quelqu'un d'extrêmement secret. Je me méfiais sauvagement de la nature humaine, craignais pratiquement les autres, leurs manières d'être, d'agir. Je ne parvenais à comprendre leur fonctionnement, leurs motivations, et à force de pâtir des remarques ou actes de certains à mon égard, je m'étais vite refermé sur moi-même, m'entourant d'une muraille pratiquement impénétrable. A part ma soeur, personne ne pouvait se vanter me connaître réellement. Je n'étais jamais parvenu à m'ouvrir totalement à quelqu'un avec elle, obtenir cette facilité de vivre. Être tout simplement bien tout en étant moi.

Mais avec Eugenia, c'était encore quelque chose d'autre. Je me sentais bien aussi en sa compagnie, parce qu'on ne se prenait pas la tête, parce qu'on ne cherchait pas à se connaître en profondeur. Tout ce qui nous intéressait, c'était de vivre, de s'amuser, de respirer. Je me sentais libre avec elle, libre d'être n'importe qui, d'être l'opposé de tout ce que je ne voulais pas être mais que j'étais contraint à être à cause de ma maladie. Je pouvais être un autre Theo. Et franchement, j'adorais ça.

« J'aime ta manière de me saluer. »
« C'est toujours plus original qu'un simple bonjour...Tu peux m'attacher ? »

M'atta...Cher ? Je baisse les yeux tandis que mon interlocutrice relève quelques unes de ses mèches brunes. Mes yeux se posent sur la fermeture éclair de la robe qu'elle essayait sagement avant que je vienne l'interrompre. Ouh la. Certes, j'étais apte à remonter une fermeture éclair, je n'avais aucun soucis de dextérité, mais, sur le coup, c'était plus un... Dos nu. Ou une robe pas totalement mise. Enfin, quelque chose qui peut vous paraître totalement débile, mais qui était assez pour me faire buguer. Je regarde la fermeture éclair quelques secondes, question de bien avoir l'air d'un pauvre dégénéré et finit par approcher une main mal assurée vers la petite tige de métal avant de la remonter lentement – comme si je craignais qu'elle n'explose entre les doigts – les railles jusqu'à son seuil, littéralement passionné et hypnotisé par l'acte. Eugenia se retourne rapidement vers moi, de manière à ce que mes yeux se plantent dans les siens respectueusement alors qu'elle répliquait :

« Que fais-tu ici ? T'avais envie de tester des jupes ? »

Je souris, me prenant au jeu :

« Ouais ! Tu me conseilles quoi, dis ? »

Je ris devant la tête de l'adolescente, avant de répondre :

« J'étais au magasin de skate, j't'ai vu passé, alors j'ai décidé de me la jouer psychopathe et te suivre. »

J'avais jamais rien comprit à la mode. Cette histoire de couleurs qu'on voit moins ou plus, de sorte de vêtements qui deviennent plus prisés que d'autres. A mes yeux, c'était toujours la même chose, en d'autres formats et, franchement, je m'en fichais de ce que je portais ou pas. Pour moi, le choix était rapidement fait lorsque je me levais : j'attrapais les deux premiers morceaux de linge qui me venait et les mettais. Ce qui, parfois, pouvait donner je l'admets de drôles de tenues, mais la spontanéité – ou le fait de se lever en retard – n'a pas de prix. De plus, pour ma part, ce n'était même pas moi qui achetait mes vêtements mais encore ma chère mère ou autres membres de ma famille donc... Aucun soucis, la mode, très peu pour moi. Néanmoins, ça veut pas dire que j'aime pas voir les filles habillées après une heure de préparation dans la salle de bain. Ca vaut toujours le coup, ces choses-là. Ou presque. Je rétorque sur les jupes à Eugenia, avant que cette dernier enchérisse :

« T'as des grandes jambes essaye les minis jupes, tu sera bien plus sexy. »
« Quoi ? Tu me trouves pas sexy ? » me moquai-je.

Je souris, jetant un coup d'oeil à la robe qu'arborait Eugenia que je n'avais pas vraiment osé regarder alors que cette dernière s'analysait dans le miroir placardait dans la cabine d'essayage. Tiens, il ne manquait plus qu'un agent du magasin découvre que je n'étais pas forcément à ma place et me fasse vite fait bien fait déguerpir de l'endroit. Je souris à cette idée, tout en répondant à sa question. Je l'observe arranger ses cheveux et me sourire doucement, avant de m'alerter généreusement :

« J'te préviens j'ai une bombe lacrymogène dans mon sac, au moindre mouvement suspect j'hésiterais pas a m'en servirez, moi aussi j'ai vu Bodyguard je sais comment me défendre...Question a part, j'garde cette robe ou j'essaye une autre ?»
« J'ai jamais vu Bodyguard. »

On s'en fiche ? Enfin, niveau cinéma, j'étais assez... Nul. Je regardais que très rarement la télé, je connaissais rien au série, rien aux films célèbres. Je n'avais jamais vu les succès, que ce soit Pirates de Caraïbes, Taxi, Titanic ou n'importe qui d'autre. Tout ce qui m'intéressait vraiment, aussi étonnant cela puisse paraître, c'était les vieux films d'horreurs. La saga des griffes de la nuit composait irrévocablement ma préférée, mon parfait bonheur, le chef-d'oeuvre à mes yeux. Puis suivait les aventures de Vendredi 13. Quoi qu'il en soit, je regarde une nouvelle fois la robe d'Eugenia, ne sachant trop quoi lui répondre. N'est-ce pas sensé être le genre d'interrogation piège ? Ou peu importe la réponse, elle est mauvaise ?

« Tu... »

J'ai bien l'impression que mes joues s'éclatent à prendre une légère teinte rosée alors que j'essaie de complimenter mon amie sur sa tenue. En fait, ça paraît. Bizarre. Très bizarre. Je reprends rapidement, marmonnant :

« Tu es jolie, comme ça. »

Je m'éclaircis la gorge, avant de questionner d'un ton faussement dégagé :

« T'as une soirée ? »

« Tu es jolie, comme ça. »
« Merci. »

Je souris, en haussant les épaules simplement. J'ignore pourquoi, mais parfois j'ai l'impression de vraiment me casser la tête pour n'importe quoi, tandis que d'autres, je demeure amorphe à des situations qui nécessiteraient réflexions. Peut-être puisque j'offre plus d'intérêt à certaines situations, ou qu'encore une fois, il faut trouver un parfait milieu pas très évident dans mon cas. Dans tous les cas, Eugenia a tendance à rendre ma vie bien plus simple, et c'est toujours une véritable bouffée d'oxygène. Je l'observais ôter son haut pour enfiler ses anciens vêtements, lui demandant si elle avait une soirée qui demandait qu'elle consacre du temps d'essayage de robe ou quoi que ce soit d'autre.

« Euh..Nan...C'est juste que j'aime bien les robes, mais...Je la porterais sûrement pas, comme beaucoup de choses qui sont encore dans mon placard... »

Je regarde la robe et Eugenia tour à tour, tout en ébauchant un sourire incertain. Sur ce coup-là, je suis pas vraiment sûr de la véracité de ses propos, ou alors, je capte mal une nouvelle nuance féminine. Dans tous les cas, vaut mieux ne pas trop se mouiller en terrain méconnu, et d'ailleurs, Euge m'en lance un beaucoup plus sécuritaire pour ma survie :

« Tu comptait faire quoi aujourd'hui ? »

Aujourd'hui... Normalement, j'ai un rendez-vous à l'hôpital que je ne suis pas sensé sécher. Mais d'un autre côté, vu mon plaisir et mon intention d'y aller, je préférerais mille fois mieux rester ici avec Eugenia plutôt que d'aller arpenter d'éternels couloirs blancs. Surtout que, de plus, je me vois mal lui raconter qu'une maladie que je cache avec ma sœur à nos camarades, me force à me rendre pratiquement tous les jours à l'hôpital pour suivre des traitements qui sont plus ou moins impossibles à domicile. Je me demande combien de temps on parviendra à tenir le secret, ma soeur et moi. Jusqu'à quand ça deviendra tellement évident aux yeux des autres qu'on sera obligé d'avouer cette mascarade que j'avais débutée. Un menteur, j'en étais un, pour avoir une vie, une sorte de fausse vie, avec une partie de moi manquante. Une grande partie, que je souhaitais éradiquer au plus profond de moi-même mais que je savais permanente depuis ma naissance. Je continuais simplement de redouter ce jour où je n'aurais plus de réponses bateaux à fournir aux questions sur mon air décomposé d'une certaine journée à cause de ma maladie, sur le fait que mon souffle devient plus court et que je commence à donner des réponses extrêmement courtes rien que pour conserver le maximum d'oxygène possible ou celui que je tousse encore et toujours.

« Tu as quelque chose à me proposer ? »

« Tu as quelque chose à me proposer ? »

Eugenia regarda en l'air, comme pour réfléchir, que pouvait elle lui proposer de mieux que ce qu'il allait faire ? Quelques choses de moins fatiguant et surtout quelques choses que tout le monde aime faire, quelques chose qu'elle aimait faire, enfin non, Eugenia n'était pas vraiment ce qu'on pouvait appeler un bonne exemple, elle n'aimait pas la même choses que les filles et les garçons de Californie, elle aimait aller a la plage, c'était l'une des seules choses qu'elle avait en communs avec ces autres personnes, sinon elle aimait l'école, étrange n'est-ce pas ? Eugenia était une mordu des cours, elle aimait rester après les cours pour posée des questions sur les prochains cours, vous pouvez chercher dans son dossier scolaire, jamais un seul devoirs a été rendu en retard, elle fille est la définition parfaite de l'élève studieuse. Elle aimait aussi ma danse, mais pas le genre de danse qu'on danse ici, pas ces danse collé serré ou le but n'est pas de profiter de la danse, mais plutôt de ce qu'il se passera après. Elle se mordilla la lèvres inférieur, signe de réflection chez la jeune fille, si elle était Théo, qu'est-ce qu'elle aimerais faire...Quelque chose qu'il aime, malgré le peu de choses qu'elle savait sur lui elle savait qu'il aimait une choses, c'était déjà pas mal, elle lui dit avec un sourire.

« J'aimerais que tu m'apprenne a faire du skate... »

Sérieusement, ne vous en faites pas pour Eugenia, elle était habituer au bleu et a ce genre de choses, ce n'était pas la peur de tomber ou ce genre de chose qui allait l'effrayer au contraire, l'idée de faire quelques choses ou elle pouvait ce blessé a tout moment l'amusait, c'était quelques choses qui la changeait, et puis elle avait toujours voulu essayé petite, mais son frère lui avait toujours dit que ce n'était pas pour les filles, tout comme le foot, mais pourtant Eugenia était devenue une joueuse hors pair, mais attention, cela ne veut pas pour autant dire que Eugenia est un garçon manqué, c'est juste une fille qui aime faire des trucs de garçon, le rêve de sa vie ? Faire du saut a l'élastique. Elle sourit a Théo et sortit de la cabine, elle l'entraîna par la main pour aller vers les caisses du magasin, elle paya sa robe, et sortit sous les regards des clients qui se demandait ce que pouvait faire deux jeunes gens dans la même cabine.

L'envie de faire du sport était monté en elle, elle rêvait de faire le tour du pâté de maison en courant, ou bien même de descendre des escaliers aussi vite qu'elle pouvait, c'était une façon comme une autres de ce défouler alors que beaucoup de gens aiment ce défoncer et fumer des joints toutes la journée, la jeune Rinaldi préfère quand a elle courir, quel meilleur moyen pour oublier tout ces problèmes qui nous obsède ? Aucuns, enfin aucun autres qui soit bon pour la santé. Eugenia s'assit sur un banc en face du magasin et fit signe a Théo de s'asseoir, son envie de faire du sport était descendu dès qu'elle avait vu ce banc, la flemme était venue en elle, mais elle avait comme même envie qu'il lui apprenne a faire du skate, puis elle lui dit :

« J'te promet d'être une exélente élève... »

« Tu as quelque chose à me proposer ? »
« J'aimerais que tu m'apprennes à faire du skate... »

Je la regarde d'un air incertain. Se jouait-elle de moi ou était-elle réellement sincère ? Désirait-elle « apprendre à faire du skate » ? Je l'observe, silencieux, le doute s'annihilant au fil des secondes. Pas que je ne considérais pas que Eugenia puisse un jour vouloir faire du sport ou du skateboard ou quoi que ce soit d'autre, mais c'était assez étonnant tout de même, de passer de l'essayage d'une robe à la planche à roulettes. Je me laissais entraîner par la jeune femme à l'extérieur de la cabine sous le regard ahurit ou choqué des clients jusqu'à la caisse où elle acheta finalement sa robe. Je souris doucement, sentant ses doigts se dérobant des miens tandis qu'elle farfouillait pour quelques billets. Le paiement effecuté, nous nous dirigeâmes finalement à l'extérieur du magasin, retrouvant le chaud soleil californien malgré la présence imminente de l'automne. Je m'assis sur le banc aux côtés de mon interlocutrice qui m'invita, ma place de skateboard à mes pieds.

« J'te promets d'être une excellente élève... »
« Excellente, d'accord. Mais assidue ? »

Je souris, penchant légèrement la tête en arrière pour observer le ciel quelques instants, avant de reprendre ma position initiale et étouffer quelques toussotements. Je déglutis et inspirais profondément, réfléchissant à un lieu où il serait plus facile à Eugenia d'apprendre à faire du skateboard. Je voyais mal l'amener dans un skatepark où quoi que ce soit d'autres où elle serait frôlée à chaque seconde. Surtout que, quoi qu'il advienne, la première notion était surtout celle de l'équilibre sur une planche. Ce qui n'est pas toujours gagné d'emblée... Après, vient l'habileté dans la vitesse, les tournons, les tricks... Enfin, tout un art en soi. Mais, c'était comme tout, on arrivait rarement à réussir dès le premier coup. Il fallait de l'entraînement, de l'ambition, de la détermination. Et de la pratique. Un peu comme pour faire du vélo, pour réussir une roue, pour faire ses lacets la première fois... C'était toujours la même histoire d'entraînements et de répétitions. Je me lève doucement, tendant une main à la jeune femme :

« Allez, viens. J't'emmène à ta première leçon. »

Un sourire aux lèvres, je l'entraîne vers un petit chemin adjacent, parfois emprunté par des piétons, faisant partie d'un parc pas très loin. A cette heure-là, il y a généralement que très peu de monde, si ce n'est la catégorie des retraités voulant faire un tour avant leur sieste de l'après-midi. Devant un autre banc, sur un sentier assez long pour s'exercer et achevant par une légère pente pour les plus fous, je dépose mon skate board aux pieds de la jeune femme, l'invitant à prendre place, d'un ton du défi :

« Si Mademoiselle s'ose... »

« Excellente, d'accord. Mais assidue ? »
« J'rate jamais aucuns cours... »

Eugenia lui fit un grand sourire, elle n'allait pas sécher ces leçons de skate donner par Théo le roi du skateboard a Santa Barbara, ce serait un sacrilège, elle regarda autour d'elle, elle espérait ne pas avoir a faire du skateboard ici, elle n'avait pas envie de tomber sur les fesses ou la tête la première de nos jours, tout le monde films tout, et tu n'as pas le temps de dire : Ouïe que tu te retrouve directement sur Youtube ou Facebook, elle regarda Théo qui semblait réfléchir sûrement a un endroit pour lui apprendre a faire du skateboard, la jeune fille lui fit un sourire et se leva lorsqu'il lui dit;

« Allez, viens. J't'emmène à ta première leçon. »

Il entraîna Eugenia dans une chemin, qui n'était pas très fréquenter, elle ne pu s'empêcher de sourires, décidément les gens allaient penser bien des choses a leurs sujets tout d'abord a deux dans une cabine d'essayage, puis maintenant les deux allaient dans une chemins assez peu fréquenter a ce moment de la journée, elle lui sourit, et lui dit sur un ton ironique.

« Ou la la la, tu m'emene dans une ruelle sombre, les gens vont vraiment ce mepprendre sur nos inttentions »

Eugenia regarda la planche, elle avait envie de dire qu'elle voulait des protections, mais elle se dit qu'elle n'était plus en age d'avoir ce genre de choses, non pas que les cicatrices et le reste la répugnait, c'était plutôt l'hôpital en lui même, elle n'aimait pas ce genre d'endroit, mais elle n'en était pas la, elle n'était d'ailleurs pas monter sur la planche, Théo lui sourit et lui dit;

« Si Mademoiselle s'ose... »
« Fais attentiona tes paroles jeune homme, n'oublie pas que je suis capable de tout... ou presque »

Eugenia monta sur le skate, avec la peur au ventre il fallait bien l'avouer, elle avait comme même peur, peur de tomber en avant et de se pété le nez, et peur tomber en arrière et de s'éclater la tête contre le sol, elle sourit a Théo un peu gêné, elle essaya de tenir, et s'appuya sur le jeune homme pour éviter de tomber. Elle mis un pied au sol puis remonta. Elle essaya d'avancer un peu a l'aide du skate, mais la jeune fille perdis l'équilibre pour ne pas tomber elle posa vite fait un pied au sol, elle se retourna et dit a Théo

« Troisième tentative ! Prépare comme même le numéro des pompier au cas ou ! »

Elle remonta sur la planche, et BOOM! La jeune fille tomba directement les fesses sur le sol, elle regarda la planche continuer a rouler puis revenir en arrière a cause de la pente, Euge ouvrit grand les yeux elle était assez choquer d'être tomber, ces yeux était grand écarquillé, mais contre tout attente, elle éclata de rire, et a l'aide de Théo elle se releva, elle reprit la planche et lui dit :

« J'peut te tenir pour ne pas tomber ?»

« Ou la la la, tu m'emmènes dans une ruelle sombre, les gens vont vraiment ce méprendre sur nos intentions »

Je ris doucement, il est vrai qu'à force, les gens auraient de quoi estimer des actes plutôt tendancieux de notre part. Pourtant, à leur esprit tordu irait tout le damne, pour ce coup-là, on avait de quoi être aussi sages que des images. Pure camaraderie. Tellement que je préférais l'initier au skateboard hors la foule et les petits curieux qui prendraient le spectacle plus pour une comédie que quelque chose d'autre. En somme, ici, c'était parfait. Un coin plutôt détaché, mais idéal pour débuter le skateboard. Après avoir déposé la planche sur le sol, je défie mon amie qui ne se prive pas de me mettre en garde :

« Fais attention à tes paroles jeune homme, n'oublie pas que je suis capable de tout... ou presque »
« Ou presque ? »

Je plisse légèrement les yeux, curieux. Qu'est-ce que Eugenia ne serait pas capable de faire ? Humainement possible, à la base ? Dans mon cas, il y a des tonnes de choses que je ne peux pas faire. Par exemple, il est impossible pour moi d'envisager d'entrer dans une piscine intérieur et de m'y baigner, à cause des substances qui pourraient littéralement m'étouffer et me rendre malade. On y pense pas, c'est tellement stupide, mais au point où j'en suis, n'importe quoi peut être nocif à mon état. « Fragile », tout le monde se plaît à dire que je le suis dans ma famille. Le seul soucis réside seulement à ce que souvent, j'ai l'impression que les gens voient davantage ce que je ne peux pas faire que ce que je suis apte à effectuer. Quoi qu'il en soit, je remarque Eugenia tâter la planche, essayant de minimiser les dégâts lorsque je l'aperçois perdre l'équilibre et vaciller vers une chute probable.

« Troisième tentative ! Prépare comme même le numéro des pompier au cas ou ! »

Je ris doucement, et m'arrête lorsque la jeune femme disparaît de mon champs de vision. Intrigué, je baisse les yeux jusqu'à remarquer qu'elle est par terre et que ma planche est partie pour une belle accélération dans la direction opposée. Un sourire désolé aux lèvres, j'aide mon interlocutrice à se relever, tout en l'interrogeant :

« Ça va ? Rien de cassé ? »

Le rire de l'adolescente me répondit assez explicitement, tandis qu'elle se relevait bravement, reconsidérant le skateboard.

« J'peux te tenir pour ne pas tomber ?»

Je souris, m'approchant davantage d'elle pour qu'elle s'appuie sur moi. J'observe ses pieds attaquant la planche et bloque les roulettes pour qu'elle reste mobile, avant d'essayer d'expliquer :

« Faut que t'appuies sur tes pieds. Un peu comme si tu voulais qu'ils se scotchent dans la planche. Et... Relaxe le reste. Ça va ? »

Je lève les yeux sur le visage d'Eugenia, avant de retirer mon pied, la laissant avancer à sa guise.

« Ne t’en fais pas va, le sang de Tony Hawk coule dans mes veines. »

Je souris, amusé par les remarques d'Eugenia. Je me recule légèrement, question de la laisser se déplacer avec le skateboard à sa guise et lui offrir plus de liberté, sans non plus l'envoyer vers une autre chute. Je l'observe apprivoiser lentement la planche et s'éloigner de moi, produisant son premier « pas » dans le monde du skateboard. Alors qu'elle revenait vers moi, je déclare :

« Te voilà officiellement avec un pied dans le monde du skate. »
« Dans deux semaines je serait a ton niveau, j’aurais pleins de bleus, surement pas mal de dents cassé et un bras dans le plâtre, mais je serait a ton niveau »

Je ris doucement, à l'idée de voir une Eugenia métamorphosée par tant de blessures. Il faut dire que... Mis à part la dentition, je suis passé par les phases bleus et os cassés à cause du skateboard. Mais jamais les blessures ne sont parvenus à m'en dégoûter. Ce « sport » était réellement important, voire essentiel, à ma vie, surtout pour le côté libérateur qu'il prenait. Je ne pouvais pas concevoir qu'on me l'enlève, c'était réellement un phare dans l'océan des méandres de la vie.

« Pour en revenir a ce que tu disait tout a l’heure…Oui presque. Je ne lécherais jamais le sol…Et… »

Je souris. Lécher le sol... C'est le genre de défi qu'on se donne quand on est au collège, après avoir manger de la terre et de l'herbe. Je regarde la jeune femme qui semble réfléchir à la suite de sa phrase, me demandant aux choses que moi non plus je ne souhaiterais jamais faire. Il y en avait tellement que je désirais accomplir, qu'élaborer la liste de ceux que je me résous à ne jamais effectuer me semble extrêmement ardu. Je ne veux pas... Apparaître comme une sorte de fardeau. Je ne veux pas finir seul. Je ne veux pas perdre ma soeur. Mais tout ça, ça ne témoigne pas vraiment de la volonté.

« Et je pourrait pas faire de mal a quelqu’un… Et toi ? Y’as des choses que tu pourrais pas faire ? »

Je lève les yeux vers Eugenia avant de m'asseoir, réfléchissant avec davantage d'intensité à cette question, bien qu'intrigué par l'idée qu'elle ne puisse faire de mal à qui que ce soit. C'est vrai que moi non plus, je ne veux faire de mal à personne, pourtant, je le fais toujours, involontairement. Je sais pas si ça compte ou pas. Peut-être pas. Dans tous les cas, ça ne me donne pas vraiment de réponses à sa question...

« Mh... Je pourrais pas me passer de ma planche ? »

Je lui jette un coup d'oeil me disant que ça n'a rien de très profond, ce que je viens de lui dire. Enfin, peut-être qu'avec le temps, quelque chose d'autre me viendra à l'esprit. Je finis par sourire doucement, avant de proposer :

« Allez viens, je te paie une crêpe pour fêter ton baptême du skateboard dignement ! A moins que tu préfères une frite ? »

Je l'observe, l'air interrogateur devant la fameuse question du sucré ou du salé, avant de l'entraîner dans la direction des stands alimentaires.

« Mh... Je pourrais pas me passer de ma planche ? »

Euge sourit et regarda cette planche, c'était assez dur pour elle de s'imaginer a la place de Théo, ces débuts sur un skate avait du être dur, peut être pas aussi ridicule que les début de Eugenia sur une planche, cette journée restait dans sa mémoire comme elle où elle c'est presque casser le coccis. La jeune fille regarda ensuite le ciel de ces yeux bleus, elle se demandait ce que pouvait faire son frère a cette instant précis, peut être était il plonger dans une intense après-midi révision ou alors regardait il la même chose qu'elle, elle aimait vraiment regarder le ciel et ce dire qu'a ce même instant quelqu'un d'autre regardait la même choses, en ce posant cette fameuse question :"- a quoi correspond ce nuage ?", celui qu'elle venait de regardait ressemblait plutôt a un chien, qu'a autre choses, ou peut être un flageolet, rien a voir vous allez me dire. Euge sortit de sa petite bulle pour regarder Théo, un peu de bas d'ailleurs, puisque même quand elle était un peu plus petite que lui, bien que pour une fille, Eugenia n'était pas vraiment petite, elle était de taille normal, et plus grande que d'autre fille, ce qu'elle aimait assez. Théo pris la parole et Euge lui fit un sourire;

« Allez viens, je te paie une crêpe pour fêter ton baptême du skateboard dignement ! A moins que tu préfères une frite ? »

Frites ou crêpes, qu'elle dilemme horrible arrrgh ! C'est comme demander a Hermion de choisir entre Harry & Ron, comme de choisir entre le caramel & le chocolat. Un crêpe c'est vraiment, hum...On peut mettre n'importe quoi dedans, une boule de glace de coco, de la bananes, du nutella. Mais en même temps dans une barquette de frites, on peut être beaucoup de sel, de la moutarde, de la sauce qui pique, c'est chaud et...Eugenia sourit et lui dit;

« Des frites avec une montagne de ketchup »

Quoi ? Les frites ce n'est pas l'une des choses les plus formidables du monde ? Qui as eu un jour l'idée de faire poussé des pommes de terre, puis les laver, les épluchés et ce dire...Tien si je les mettais dans l'huile ? Oulala, si vous voulez l'avis d'Eugenia Rinaldi, le gars qui as inventer les frites, surpasse Albert Einstein. Toute fille qui respecte a fond la mode au autre, aurait dit : Non sa va je préfère prendre de l'eau c'est meilleur pour la santé. Au diable le look, et les petits kilos en trop! On a qu'une vie et faut en profiter non ? Eugenia suivit Théo jusqu'au stand, elle sourit a Théo et dit;

« Prépare toi je cherche un défi a te lancer »

Elle l'avait laisser tranquille a peu près moins d'une heure, il fallait vraiment qu'elle trouve quelques choses a lui donner a faire, mais pas quelques choses de bête, quelques choses ou aucuns dès deux n'aurait besoin de bouger vraiment loin, car il fallait l'avouer la peur de ce casser la figure une dizaine de fois avait couper a Euge l'envie de bouger.

« Des frites avec une montagne de ketchup »

Je souris, entraînant Eugenia vers les stands restaurateurs. J'ai jamais été du genre à me soucier du physique des gens, d'ailleurs, je remarquais rarement ce qui sortait de l'ordinaire. Quelqu'un avec des cheveux rouges pouvaient très bien me frôler sans que je remarque que ses cheveux sont d'une couleur qui pourrait choquer quelqu'un ou autre. Je ne suis pas superficiel, je ne l'ai jamais été. Bien sûr, il serait mentir de dire que je n'apprécie pas la beauté. Quand je vois une fille inexorablement magnifique, je la remarque forcément. Mais après, c'est un peu la même histoire avec tout le monde, non ? Nous faisons la file pendant quelques petites minutes, jusqu'à ce que je passe commande et qu'on obtient notre festin. Docilement, on s'assit à une des tables à pique-nique installée pour attirer les clients et commence sagement à nourrir mon estomac qui commencer à se plaindre de pommes de terre frites puis salées.

« Prépare toi je cherche un défi a te lancer »

Un sourire malin étire mes lèvres tandis que je trompe une de mes frites dans la montagne de ketchup d'Eugenia rapidement, plus pour la charrier que pour assaisonner la bouchée. Fier de moi, je regarde aux alentours. Des défis, mouais. Il n'y a pas vraiment grand chose, mis à part des patients, et peut-être ce couple d'amoureux transits sur ce banc là-bas qui s'éclatent à se saluer les amygdales. Je retourne mon attention sur la jeune femme, rétorquant sur un air de défi :

« Ha ouais ? J'ai bien hâte de voir ça. »

Je baisse la tête, sentant mon téléphone vibrer dans une de mes poches. Je l'en extirpe avant d'observer le nombre d'appels en absence assez flagrant. Theo, ou, comment ne jamais entendre ou répondre à son téléphone. C'était vrai, d'ailleurs. Je détestais cette machine, je trouvais ça tellement impersonnel et froid de devoir parler par l'intermédiaire d'une machine alors qu'on peut très bien voir la personne si elle n'est pas trop loin et enrichir l'entretien par ce simple fait. Si encore des centaines de kilomètres séparent les deux interlocuteurs, c'est génial, mais sinon... Dans mon cas, mes parents m'avaient proscrit au port de téléphone portable, « juste au cas où ». Il y avait des milliers de raisons où il pouvait m'être utile : être coincé dans un ascenseur le premier janvier, me retrouver sur les lieux d'un accident, être perdu en forêt – et encore, faudrait que le réseau soit génial -, et beaucoup d'autres. Sauf que je savais parfaitement que si mes parents me l'avaient offert et insistaient pour que je le garde sur moi, c'était plus pour leur rassurer si jamais je me sentais mal vis-à-vis de ma maladie ou quoi que ce soit d'autre. C'est le genre de chose qui vous poursuit systématiquement et rend n'importe lequel petit truc embêtant.

Frites mangées, j'observe Eugenia qui semble réfléchir au défi qu'elle me donnera. Elle a toujours été très inventive, et franchement, il frise l'impossible de la prévoir. Quand d'autres donnent des défis plutôt ordinaires, qui se répètent inlassablement, elle a le chic pour inover, bien que souvent, ses défis sont assez... Difficiles et peuvent avoir des répercussions sur la suite. Mais sinon, ce ne serait pas drôle, il n'y aurait pas de presige, n'est-ce pas ? Je souris doucement, tandis qu'elle annonce la mise des voiles. Rendue devant un cinéma, elle ne tarda pas à me cacher les yeux de ses mains, achetant deux billets d'un film surprise. Nous traversâmes le long couloir jusqu'à ce qui me semblait être la dernière salle, d'où émanait les cris et rires des enfants. Aucun doute, il devait s'agir d'un film d'animation ou quelque chose du genre... Je croise les bras, me tourne vers mon amie, attendant la suite.

« - J’espère que tu me fait confiance »

Elle m'entraîna dans la dite salle et je reconnus le paysage de Tim Burton à l'écran. J'avais dû voir deux ou trois de ses « dessins animés », et selon mes souvenirs, celui-ci devait être l'étrange Noël de Monsieur Jack. J'observe quelques secondes la scène à l'écran, avant d'entendre la voix d'Eugenia parmi les exclamations des enfants.

« - C’est une rediffusion de l’étrange Noël de Mister Jack de Tim Burton, j’te laisse une demi heure pour annoncer a tout ces enfants que le père noël n’existe pas… »

Je souris, l'air satisfait, avant de rétorquer :

« Un jeu d'enfants. »

Je regarde sur le billet l'heure de la fin de la séance, qui s'annonce être dans une petite vingtaine de minutes environ. Vaut mieux que j'attende la fin pour faire mon entrée. Je m'assis en compagnie de la jeune femme sur un siège des dernières rangées de la salle, derrière une horde de petites têtes blondes qui seraient bientôt désillusionnés par mes propres soins. C'est méchant, c'est vil, c'est cruel, pour beaucoup. Mais pour moi, je vois pas vraiment l'intérêt de ce cher Père Noël. Raconter un mensonge, donner le mérite à un être fictif, qui n'existe plus. C'est comme, donner la magie à une magie humaine. C'est débile. Et c'est un mensonge. Je ne dirais pas que si un jour j'ai des enfants je leur raconterai jamais le mythe du Père Noël, parce que visiblement, c'est la manière de faire, mais je continue à penser que c'est pas très... Malin. Et puis, de toute manière, le conditionnel placé devant le probable fait que j'ai un jour des enfants est tellement intense que je me demande pourquoi je me pose cette question. Le générique de la fin arrivant, je me lève et me dirige devant l'écran, soufflant un « Regarde moi bien aller » à Eugenia, d'un ton presque triomphant. Rendu devant l'école primaire, je m'éclaircis la gorge, avant de déclarer :

« Alors, les enfants, vous avez aimé le film ?! »

Devant un « oui » général, je souris doucement, avant de sur-enchérir :

« Dites-moi, j'ai une super question à vous poser. Qui parmi vous croît au Père Noël ? »

Un brouhaha plus ou moins intense surgit dans la salle, qui finit par s'épanouir lorsque je reprends la parole.

« J'ai une super histoire à vous raconter. Vous voyez, c'est l'histoire d'un bien bon monsieur, qui un jour, s'est dit que ce serait vachement cool d'apporter des cadeaux à la fin de l'année à tous les enfants qui n'en auraient pas forcément. Alors, il a fait ça, il les a construit, et en l'espace d'une nuit, il en a donné à chacun des enfants sur son chemin. Et les parents ont trouvé que ce bonhomme était tellement exemplaire, qu'ils ont jugés bon de faire pareil lorsqu'il serait parti. Mais, ça serait pas aussi drôle si les enfants pensaient que c'était les parents les responsables. Du coup, ils ont continués de dire que c'était de la part de ce cher monsieur. Résultat : le père Noël n'existe pas, c'est une invention de vos parents. En fait, c'est eux, les pères Noël. Mais vous devriez pas être tristes, c'est plutôt cool d'avoir des parents pères Noël, vous trouvez pas ? C'est comme avoir des parents magiques, qui vous aiment tellement qu'ils vous offrent des cadeaux de Noël quand vous dormez, sans que vous vous en rendez compte. »

Devant le silence assez perdu que j'avais créé, je jette un coup d'oeil à Eugenia, avant d'ajouter :

« Sur ce, bonne journée, soyez sages et n'oubliez pas ce que je vous ai dit ! »

Je remonte les rangées et, rendu au niveau de celle où j'étais assis avec mon amie, je tends la main à cette dernière, l'entraînant hors du cinéma, pour marcher un peu dans la galerie marchande.

« Alors, c'est à mon tour. »

Je m'arrête, toussant en observant les passants avant de m'arrêter sur la vue d'un garçon d'une quinzaine d'années, coupe surfeur, cheveux blonds, lunettes de soleil assez inappropriées, pantalon trois tailles trop large pour lui, chemise au col relevé, écouteurs logés dans ses oreilles. En bref, le « cool » du collège/lycée.

« Tu vois le mec, là-bas ? Je te défie de le faire t'offrir le pantalon qu'il porte en moins de quinze minutes. »

« Un jeu d'enfants. Regarde moi bien aller »

Eugenia haussa les sourcils et lui fit un grand sourire, elle était sur qu’il réussirais a vrai dire, elle n’avait aucuns doute la dessus, c’était juste un petit test histoire de voir si oui ou non, il avait peur de faire quelques choses qui pourrait choquée des jeunes enfants, de tout façons valait mieux leurs annoncer la couleur de la vie a cette âge ci, la vérité étant que la vie et rempli de mensonge, Théo & Euge leurs rendait un immense service.

« Alors, les enfants, vous avez aimé le film ?! Dites-moi, j'ai une super question à vous poser. Qui parmi vous croît au Père Noël ? »

Eugenia sourit devant les sourires et les rires des enfants, sa la fessait craquer tout ces petits anges qui croit en tout ce qu’on leurs dit, elle se souvenait d’exactement tout ce qui touchait a son enfance, du jour ou elle avait découvert que le père noël, était le plus grand mensonge de l’univers. Elle avait sept ans, c’était un an après la mort de ces parents, elle n’arrivait pas a dormir son premier noël loin de tout était quelques choses qu’elle avait du mal a encaissée, et elle se demandait comment le père noël allait bien pouvoir la retrouver, elle décida de descendre pour lui mettre un mot devant la maison, mais elle vu son oncle déposé des cadeaux aux pieds du sapin, et plus tard lorsqu’elle se confia a son frère, celui-ci lui avoua que le père noël n’existait pas. Théo reprit la paroles sous les cris de joie des enfants,

« J'ai une super histoire à vous raconter. Vous voyez, c'est l'histoire d'un bien bon monsieur, qui un jour, s'est dit que ce serait vachement cool d'apporter des cadeaux à la fin de l'année à tous les enfants qui n'en auraient pas forcément. Alors, il a fait ça, il les a construit, et en l'espace d'une nuit, il en a donné à chacun des enfants sur son chemin. Et les parents ont trouvé que ce bonhomme était tellement exemplaire, qu'ils ont jugés bon de faire pareil lorsqu'il serait parti. Mais, ça serait pas aussi drôle si les enfants pensaient que c'était les parents les responsables. Du coup, ils ont continués de dire que c'était de la part de ce cher monsieur. Résultat : le père Noël n'existe pas, c'est une invention de vos parents. En fait, c'est eux, les pères Noël. Mais vous devriez pas être tristes, c'est plutôt cool d'avoir des parents pères Noël, vous trouvez pas ? C'est comme avoir des parents magiques, qui vous aiment tellement qu'ils vous offrent des cadeaux de Noël quand vous dormez, sans que vous vous en rendez compte. »

Eugenia étouffa un rire, elle ne voulait pas rire devant les têtes déconfites de ces jeunes babins, les pauvres enfants noël approchait a grand pas, et quelques choses flottait dans l’air de la salle de cinéma, comme un parfum de désillusion, elle regarda alors le jeune homme qui se dirigea vers elle, et l’entraina hors de la salle de cinéma, pour aller marcher un peu dans les galléries marchande, le temps semblait plus couvert, certaines personnes avait les cheveux mouillée il devait pleuvoir dehors, pas vraiment étonnant a cette période de l’année, Eugenia s’arrêta en même temps que Théo qui prit la parole:

« Tu vois le mec, là-bas ? Je te défie de le faire t'offrir le pantalon qu'il porte en moins de quinze minutes. »

Oulala, le jeune homme a qui Eugenia devait demander de lui offrir son pantalon, avec l’air d’être un jeune imbécile qui se cherche encore, un adolescent pas encore mature, avec une coupe a la Justin Bierber, des lunettes de soleil alors que la pluie était au rendez-vous, ce jeune homme ne serait peut être pas facile a convaincre, mais c’était un garçon, donc il y avait surement un moyen pour le faire craquer, ces biens connues les hommes défaille souvent pour des femmes. Eugenia n’ajouta rien, elle fit juste un sourire a Théo avant d’aller voir ce fameux jeune homme, elle lui tapota l’épaule et lui dit avec un sourire charmeur.

« Salut excuse-moi de te déranger, je m’appelle Eugenia »
Dit elle avec un grand sourire charmeur au jeune homme, elle en fit aussi un a Théo, puis se tourna de nouveau vers le jeune homme qui était devenu en quelques sort sa future « victime ». Elle décida d’utiliser la carte joker, elle décida de mettre a l’épreuve la patience du jeune homme, en défiant le jeune homme.

« Voilà c’est assez gênant de te demander sa, et je doute que tu ai envie de le faire..;Voilà j’essaye d’entrée dans une sororité et je suis dans ma période bizutage, et donc, je doit faire en sorte qu’un jeune homme ai la gentillesse de m’offrir..Son pantalon.. »
« Pardon !!! »
« Oh je comprend tout a fait ta réaction, a ta place j’aurais dit non aussi, a vrai dire tu est la troisième personne a qui je demande sa, et aucunes réponse positif, on dit jamais deux sans trois, alors ton refus ne m’étonne pas, et puis pleins de raisons pourrait faire que tu refuser de me l’offrir, comme le faite que tu ne te sente pas bien dans ton corps ou que tu ai un petit détails gênant si tu voit ce que je veux dire… »

Le jeune homme regarda Eugenia les yeux grands ouvert, elle n’était pas vraiment sur de son coup ce jeune homme avait l’air d’être assez dur en affaire, mais elle avait grandi avec un garçon elle savait ce qui marchait ou pas avec eux, le fait de défier un garçon et de lui parler de choses qu’un homme n’aime m’aime pas entendre, comme le faite qu’il soit apte ou pas a faire quelques choses. Et les pleurs, en tout cas les larmes de crocodiles marchait vraiment très bien avec son grand frère, non pas qu’elle était une gamine capricieuse, mais petite elle utilisait cette technique tout les matins pour avoir les derniers pain au chocolat; Eugenia s’assit sur un banc qui était juste a coter du jeune homme, elle le regarda et lui dit avec des petites perles au creux des yeux.

« Tout vas bien ? »
« NON ! Je suis un échec totale, je ne vais pas entrée dans cette sororité parce que j’aurais lamentablement échouer cette épreuve, et je vais raté mon diplôme, je ne serait jamais vétérinaire, et tout ces pauvres animaux vont mourir a cause de moi !!! Je suis lamentable, tout sa a cause d’un pantalon… »

Vous y croyez vous a tout cela ? Non ?! Moi non plus, de un Eugenia ne rentrerais jamais dans une sororité, elle n’as pas le profile type et ne veut surtout pas, et de deux la belle veut devenir cancérologue, ce qui est très différent de vétérinaire comme vous l’aurez deviné. Elle fondit en (fausse) larmes et dit au jeune homme avant de ce lever et de faire mine de partir;

« Je suis désolé de t’avoir déranger, j’espère comme même que tu aura une meilleure vie que celle qui m’attend »
« Attend »

Le jeune homme enleva son pantalon devant tout la galerie marchande, et les regards choquée des passant, Eugenia étouffa un rire, qu’elle fit passer pour un sanglot, puis elle reprit son sérieux et lui dit :

« Merci, c’est vraiment gentil »

Le jeune homme sourit, et partit sans rien ajouté, il avança l’air de rien sous les rires des passant, espérons pour lui qu’il ne pleut pas a l’extérieur du centre commerciale, Eugenia effaça ces larmes de crocodiles et alla vers Théo, elle lui lança doucement le pantalon et lui sourit, en ajoutant;

« Tu sait tu pouvait aussi me dire que c’était la rupture de pantalon dans ton placard, je t’en aurais acheté »

Elle sourit a Théo et regarda en l’air, le toit du centre commercial était fait de vitres, le ciel était couvert, mais il semblait que la pluie était faible, elle avait un peu de remord par rapport au jeune homme de tout a l’heure, elle se promit de payer le médecin pour lui, enfin si elle le retrouve un jour. Elle regarda Théo et lui dit ;

« Est-ce que Mister Wellington est chaud pour une baignade sous la pluie ? »

Eugenia avait toujours rêvée de faire sa, a chaque fois qu’elle regardait une flaque d’eau, elle se posait la même question, qu’elle effet sa devait faire d’être dans l’eau lorsque celle-ci était fouetté par l’eau de pluie ? Mais elle n’avait jamais osée faire sa avant, peur d’être malade ? Surement, mais plus par peur de la faire toute seule en faite, et elle ne voyait personne d’autre pour partager cela que Théo, son frère l’aurait envoyer balader et il lui aurait interdit de faire sa. Elle s’attacha les cheveux, ce qu’elle fessait souvent c’était une espèce de tique, certains ce ronge les ongles, Euge préférait s’arranger les cheveux, elle leva les yeux vers Théo et ajouta avec un grand sourire;

« J’te promet que si t’est malade a cause de moi, je serait ton infirmière a domicile, sauf le week end et les jours fériés… »

« Tu vois le mec, là-bas ? Je te défie de le faire t'offrir le pantalon qu'il porte en moins de quinze minutes. »

Beaucoup de personnes auraient refusé d'exécuter un tel défi. Ou tout du moins, tenter de le remporter. Mais Eugenia n'est pas comme la majorité du monde, en fait, on ne l'est pas tous les deux. On ose faire des trucs complètement déjantés, dans une idéologie de vivre chacun instant et s'en ficher des conséquences vis-à-vis des autres personnes. Et puis, sincèrement, ça permettrait de le décoincer, ce playboy. Tout en faisant bien rire la galerie et laissant baver quelques lycéennes. J'observe silencieusement mon amie se diriger vers sa proie avant d'entamer un véritable spectacle digne des grandes comédies. Passant par toutes les émotions possibles, le pauvre lycéen semble décontenancé. Encore plus lorsque, sous le regard effaré des passants, la jeune femme s'asseoir piteusement sur le banc et mime un désespoir intense. Le clou du spectacle, propulsant Eugenia vers le triomphe de ce défi. L'adolescente revient vers moi, trophée en mains avant de me le donner, la moquerie aux lèvres.

« Tu sait tu pouvait aussi me dire que c’était la rupture de pantalon dans ton placard, je t’en aurais acheté »
« Je fais pas la taille minimoys. »

C'est vrai que, comparé au jeune homme désormais se balandant en sous-vêtements, j'étais plus grand que lui. En fait, j'avais subit une étonnante croissance, pour un garçon qui est sensé lutté tout au long de celle-ci. Nouveau bonus de ma maladie : une croissance plus ou moins déréglée, avec en prime des sondes qu'on vous branche pour que vous grossissiez pendant la nuit, lorsque vous êtes plus jeunes. De quoi franchement vous amuser. Cependant, ça avait porté ses fruits. J'avais grandit, j'étais plutôt maigre, certes, mais je rentrais dans la norme. Ou du moins, je me projeté hors de celle des retardataires. Pour :mes seize ans, je n'avais pas à me plaindre.

« Est-ce que Mister Wellington est chaud pour une baignade sous la pluie ? »

Je lève les yeux vers le plafond où le regard d'Eugenia était planté. Il pleuvait. Pas que je n'aimais pas la pluie... Mais disons que je la préférais lorsque j'étais bien au sec chez moi. Et franchement, il fallait vraiment être de grands veinards pour tomber sous la pluie en Californie, non ? Visiblement, nous étions chanceux... Enfin... Façon de voir les choses. Je grimace discrètement, alors que l'argument de mon interlocutrice surgit :

« J’te promet que si t’est malade a cause de moi, je serait ton infirmière a domicile, sauf le week end et les jours fériés… »

C'est tentant, mais si je tombe malade, la seule infirmière que j'accepterai, c'est ma soeur, sans vouloir offenser qui que ce soit. Pour moi, un simple rhume se transforme vite en pire cauchemar. Chaque misérable microbe peut m'envoyer sans retenue à l'hôpital pour une cure d'antibiotiques et, en prime, une oxygénothérapie. J'étais fragile, trop fragile pour ce genre de « folie » qui n'en était pas une pour les « autres ». Mais comment expliquer tout cela à la jeune femme, lorsque je refuse catégoriquement de lui avouer que je suis souffrant ? Je n'ai pas trente-six solutions, il faut que je tente le tout pour le tout, à mes risques et périls. Dans tous les cas, j'assumerai. Et la seule chose que j'ai à faire, c'est d'en profiter. De plus, ça me changera, ça me permettra d'être un peu libre l'espace d'un instant. Je tends la main à mon amie, l'invitant :

« Si Mademoiselle veut bien me suivre jusqu'à son inondation des plus totales... »